• SVOM en détails

    Contexte

    Les sursauts gamma sont de brusques et intenses bouffées de lumière X et gamma. Ils sont associés à la formation cataclysmique des trous noirs, soit par fusion de deux astres compacts (étoiles à neutrons et/ou trous noirs), soit par l'explosion soudaine d'une étoile massive (supernovae), vingt à cent fois plus grosse que notre propre Soleil. La naissance d’un trou noir s'accompagne de la formation de jets de matière, dans lesquels les vitesses atteintes sont proches de la vitesse de la lumière (300 000 kilomètres par seconde). Ces jets de matière décélèrent ensuite dans le milieu circumstellaire, balayant tout sur leur passage. Les sursauts gamma, si brillants, sont observables aux confins de l'Univers, agissant comme de véritables phares éclairant l'âge sombre de sa création.

    Bien que très étudiés ces quinze dernières années, les sursauts gamma sont des phénomènes encore mal compris.

    Vue d’artiste d’une étoile émettant un sursaut gamma
    Vue d’artiste d’une étoile émettant un sursaut gamma © NASA / SkyWorks Digital

    Objectifs

    • Détecter et étudier les sursauts gamma de l’Univers

    • Étudier la première génération d’étoiles (population III)

    • Apporter de nouvelles contraintes sur une possible violation de l’invariance de Lorentz

    • Explorer différentes populations de sursauts gamma (i.e. sursauts "sombres" et X-ray flashes)

    La mission SVOM a pour objectif principal la détection et l'étude des sursauts gamma. Ces explosions stellaires puissantes sont attribuées aussi bien à l'explosion d'étoiles massives (plus de 20 fois la masse du soleil) qu’à la coalescence (c’est-à-dire la fusion) de systèmes binaires comportant soit une étoile à neutrons soit un trou noir. Ces événements extrêmes conduisent à la naissance d'un trou noir, qui grossit rapidement en avalant en quelques secondes la matière dans son entourage immédiat. Cette accrétion s'accompagne de l'éjection de jets relativistes qui, lorsqu'ils sont dirigés vers la Terre, conduisent à l'observation d'un sursaut gamma. 

    Les chocs violents qui se produisent au sein des jets produisent des flots de rayons X et gamma, tandis que le choc des jets sur le milieu environnant déclenche une émission rémanente ('afterglow') en rayons X, visible, et ondes radio. Pendant quelques secondes, la luminosité d'un sursaut gamma dans le domaine visible peut atteindre un million de fois celle des supernovae les plus brillantes.

    En garantissant l'observation multi longueurs d'onde d'environ 80 sursauts gamma de tous types par an, la mission sino-française SVOM apportera une contribution unique aux deux axes de recherche les plus féconds ayant émergé des avancées récentes : l'utilisation des sursauts en cosmologie et la compréhension du phénomène.

    L'observation dans le domaine des rayons X et gamma est naturellement indispensable puisqu'elle est la seule méthode permettant de détecter les sursauts gamma. Elle ne permet toutefois l'observation que d'une partie du phénomène, l'émission prompte, qui est la seule source d'émission dans ce domaine spectral.

    Afin d'accéder aux autres informations indispensables à la compréhension des sursauts, il est nécessaire d'étendre l’observation spectrale aux domaines optique et proche infrarouge. Les sursauts offrent en effet la particularité d'émettre aussi dans ces bandes spectrales tout au long de leur courte vie, ce qui permet d'accéder à des informations indispensables et inaccessibles par ailleurs, comme par exemple la distance ou l'environnement du sursaut.

    Les objectifs scientifiques de la mission SVOM peuvent ainsi être résumés :
     

    Objectifs pour la cosmologie

    • Tracer directement la formation d'étoiles au sein des galaxies les plus lointaines dans la mesure où les sursauts gamma marquent la fin de l'évolution d'étoiles massives.
    • Étudier la première génération d'étoiles (étoiles de population III) supposée avoir formé des étoiles particulièrement massives, potentiellement aptes à générer des sursauts gamma au terme de leur rapide évolution.
    • Permettre l'étude de tous les milieux en avant plan, y compris ceux de la galaxie hôte, afin de tracer l'histoire de la ré-ionisation de l'univers et de son enrichissement en métaux.
       

    Objectifs pour la physique fondamentale

    • Tester certains aspects de physique fondamentale en apportant de nouvelles contraintes sur une possible violation de l'invariance de Lorentz.
       

    Objectifs pour l'astrophysique des hautes énergies

    • Explorer différentes populations de sursauts gamma (comme par exemple les sursauts "sombres" et les X-ray flashes).
    • Dévoiler la nature des sursauts courts.
    • Étudier la nature de l'émission prompte.
    • Étudier les relations entre l'émission prompte et l'émission rémanente
    • Étudier les relations entre sursauts gamma et explosions de supernova.
    • Explorer le moteur central des sursauts gamma, en particulier par le truchement d'un éventuel précurseur.
    • Étudier la physique des éjections relativistes qui sont aussi à l'œuvre dans de nombreux sites astrophysiques tels que les noyaux actifs de galaxie ou les microquasars.
    • Déterminer la nature des étoiles à l'origine des sursauts gamma, condition pour une utilisation judicieuse des sursauts gamma en cosmologie.
       

    Des moyens spatiaux et des moyens sols au service de la mission

    Pour atteindre les objectifs scientifiques de la mission SVOM, la stratégie de mesure envisagée combine au mieux les moyens d'observations spatiaux et les moyens sol associés.
     

    Tâches dévolues aux moyens embarqués :

    • Détecter et localiser les sursauts gamma, et transmettre rapidement cette information au sol, ce qui implique une instrumentation à grand champ opérant dans la bande des rayons X durs et des rayons gamma de basse énergie,
    • Observer l'émission prompte des sursauts dans la bande des hautes énergies, ce qui implique une instrumentation à grand champ couvrant la gamme spectrale la plus large des rayons X mous (~1 keV) aux rayons gamma de basse énergie (quelques MeV),
    • Observer l'émission rémanente précoce dans le visible et le proche infrarouge, ce qui implique une instrumentation à petit champ.
       

    Tâches dévolues aux moyens sol :

    • Mesurer avec précision les coordonnées célestes du sursaut,
    • Mesurer l'évolution photométrique de l'émission rémanente dans plusieurs bandes spectrales (du visible au proche infrarouge),
    • Et fournir une estimation photométrique de son décalage vers le rouge.
    • Durée de la mission : minimum 3 ans, extension possible de 2 ans

    Altitude d'orbite : proche de 600 km, inclinée à 30 °

     

    Déroulé du projet

    Le satellite SVOM a été lancé en juin 2024 et a été placé sur une orbite de 625 km d'altitude, peu inclinée pour éviter les perturbations existant dans les zones polaires. Quand un sursaut gamma est détecté par l'instrument ECLAIRs, le satellite a la capacité de se réorienter très rapidement (en quelques minutes) pour compléter les premières observations avec celles dans le domaine des rayons X mous avec l'instrument MXT et dans le domaine visible avec l'instrument VT. L'information est également transmise au sol en moins d'une minute pour que le sursaut soit observé par des télescopes robotiques dédiés et les grands télescopes au sol.

    À ce jour, des dizaines de sursauts de différents types ont d’ores et déjà été observés et caractérisés.

     

    Organisation

    Un MoU a été signé en novembre 2006 au niveau des directions d'agences spatiales (CNES/CNSA) à l'occasion de la visite du Président de la République Française en Chine. Suite à un nouveau partage des responsabilités, ce MoU a été amendé et signé début août 2014 lors de la visite du Président du CNES à Pékin. Ce dernier document sert de référence à la mise en place des activités CNES sur le projet SVOM. Le projet SVOM est donc une coopération entre l'agence spatiale chinoise (CNSA), l'Académie des Sciences chinoise (CAS) et le CNES. Le partage des responsabilités se fait comme suit :

    • La mission, le lancement, le satellite et les opérations sont sous responsabilité chinoise alors que les instruments et les composantes sol sont partagés entre la Chine et la France.
    • Les études de définition système, satellite et charge utile font l'objet d'une coopération technique entre le CNES et les équipes chinoises du SECM (Shanghai Engineering Center for Microsatellites), chacun intervenant pour ce qui concerne les éléments de sa propre responsabilité.
    • Plus précisément, le CNES assure la maîtrise d'œuvre des développements de la charge utile française (ECLAIRs, MXT) et la maîtrise d'ouvrage du système d'alerte (réseau VHF sol) et des éléments français de la composante sol (centre de suivi de la charge utile, centres d'expertise scientifique).

     

    Les principaux intervenants chinois

    • La "China National Space Administration" (CNSA), responsable programmatique de la mission
    • La "Chinese Academy of Science" (CAS), responsable technique du projet par délégation de la CNSA, au travers des organismes suivants :
      • Le Shanghai Engineering Centre for Microsatellites (SECM), responsable du satellite et du module Charge-Utile ; cet institut est le principal interlocuteur technique du CNES
      • Des laboratoires impliqués dans le programme scientifique et le développement des instruments :
        • Le National Astronomical Observatory of China (NAOC) pour la responsabilité scientifique de la mission et pour le développement des instruments sol GFT (Ground Follow-up Telescope) et GWAC (Ground Wide Angle Camera)
        • l'Institute of High Energy Physics (IHEP) pour l'instrument GRM (Gamma Ray Monitor)
        • Et le Xi'an Institute of Optics and Precision Mechanics (XIOPM) pour l'instrument VT (Visible Telescope)
    • Les laboratoires impliqués dans le développement du segment sol :
      • Le « National Astronomical Observatory of China » (NAOC) pour la responsabilité du Chinese Ground Observation System (CGOS incluant les instruments C-GFT et GWAC) et du Chinese Science Center
        • Le « National Space Science Center » (NSSC) pour la responsabilité du centre de mission, du centre de données
        • “l’Institute of Remote Sensing and Digital Earth” (RADI) pour la station bande X
    • Le «China Satellite Launch and Tracking Control» (CLTC), responsable du segment sol de contrôle satellite (centre de contrôle, stations bande S) et des opérations en vol associées 
    • Le «China Academy of Launch Vehicle Techology (CASC-CALT), responsable du lancement (lanceur LM2C et site de lancement Xichang XSLC)

     

    Les principaux laboratoires scientifiques français

    • Le CEA/IRFU (Institut de Recherche sur les lois Fondamentales de l'Univers) pour la responsabilité scientifique de la mission, pour la responsabilité scientifique de l’instrument MXT et pour sa contribution au développement des instruments ECLAIRs et MXT et la maîtrise d'œuvre du développement du centre d'expertise scientifique dédié à la gestion de l'alerte, à l'élaboration, la diffusion et l'archivage des produits scientifiques, et au suivi de l'instrument MXT.
    • L’IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie) pour la responsabilité scientifique de l’instrument ECLAIRs et pour sa contribution au développement du DPIX (plan de détection de l'instrument ECLAIRs), pour la maîtrise d'œuvre du développement de la caméra infrarouge CAGIRE et pour sa participation au développement du centre d'expertise scientifique de l'instrument ECLAIRs.
    • Le LAM (Laboratoire d'Astrophysique de Marseille) pour la co-responsabilité scientifique de la mission et pour sa participation au programme d'observation par des télescopes sol (Follow-up), au développement des outils d'analyse et à l'élaboration des produits scientifiques.
    • L’APC (laboratoire AstroParticules et Cosmologie) pour la responsabilité scientifique du Programme Général de la mission (science hors sursauts) et pour sa participation au développement de l'instrument ECLAIRs.
    • L’IAP (Institut d'Astrophysique de Paris) pour sa participation au développement des centres d'expertise scientifique et plus particulièrement à l'élaboration des produits scientifiques.

    Le CPPM (Centre de Physique des Particules de Marseille), l’Observatoire de Strasbourg, le LUPM (Laboratoire Univers et Particules de Montpellier), le GEPI (laboratoire Galaxies, Etoiles, Physique et Instrumentation) et l’IJCLab (Laboratoire de physique des deux infinis Irène Joliot-Curie) contribuent également à la préparation de la mission.

    Les représentants de ces laboratoires sont également réunis au sein d'un Comité Scientifique SVOM en charge d'élaborer le programme scientifique de la mission conjointement avec leurs homologues chinois.

  • Tourisme et loisirs spatiaux

    Vue d'artiste d'une capsule touristique spatiale dans la stratosphère, avec la planète Terre en arrière-plan
    © Zephalto

    Si les séjours d'astronautes non professionnels, mais fortunés dans la station spatiale internationale existent depuis 2001 (Dennis Tito), l'été 2021 a vu se multiplier des réalisations nouvelles en matière de tourisme spatial : tour à tour, Virgin Galactic, Blue Origin et Space-X ont embarqué des clients peu entraînés dans des voyages surborbitaux pour quelques minutes d'apesanteur ou même pour un séjour orbital de quelques jours. Des projets de tourisme en ballon promettent désormais de nous emmener contempler la Terre  depuis la stratopshère !

    Quel avenir à 20 ans pour les différents segments de ces activités à dimension touristique ? L'Espace, avec ses dimensions de milieu hostile à la vie, de lieu de sciences et d'enjeux géopolitique et militaire, mais aussi de fascination, d'aventure, de dépassement humain, peut-il devenir une destination touristique commerciale ou même l'objet de nouveaux loisirs (immersifs ou non) depuis le sol ? Quelles seraient ces futures activités au juste et comment les concilier avec une exploitation durable de l'Espace ? Séduiront-elles, portées par le regain d'enthousiasme pour l'exploration lunaire ou par des prix plus abordables, ou bien au contraire seront-elles condamnées pour leur empreinte écologique ou taxées de frivolité ?

    Le groupe TLS (Tourismes et Loisirs Spatiaux) est composé de professionnels de la prospective, du transport spatial, du tourisme et des loisirs, de l'éthique, de l'ergonomie, des sciences de la vie, de l'architecture... Il tentera de répondre à ces questions prospectives passionnantes !

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  • Enjeux juridiques et éthiques

    Une personne seule, de nuit, regarde le ciel étoilé
    © Unsplash

    Enjeux juridiques

    Créé pour intervenir de façon transverse sur les sujets traités par les autres groupes prospectifs, ce groupe intervient pour réfléchir au cadre légal de la prospective spatiale.

    Aujourd’hui, le cadre juridique des activités spatiales est adapté à des activités ne supposant pas une présence pérenne de l’Homme dans l’espace. Après-demain, il devra être adapté à l’occupation permanente et lointaine de l’espace. Le droit doit venir accompagner les évolutions de l’exploration et de l’utilisation de l’espace. Ultimement, il sera légitime de se demander si l’application du droit terrien perdurera s’agissant de présence humaine éloignée.

    Enjeux éthiques

    Les feuilles de route stratégiques des agences spatiales et les annonces de grands industriels confortent l’idée de voir se développer des activités spatiales commerciales au-delà de l’orbite géostationnaire.

    De l’exploitation des ressources spatiales à la production d’énergie, en passant par la production de produits manufacturés directement dans l’Espace, toutes ces activités sont susceptibles d’ouvrir de nouvelles opportunités liées à la conquête de l’Espace. Cependant, le risque de voir se répéter les problèmes que nous connaissons sur Terre tels que la surexploitation des ressources, la pollution ou la ségrégation sociale est aussi présent.

    Il se pose aujourd’hui des questions éthiques liées à la présence de l’Homme dans l’espace : quelle conquête de l’Espace voulons-nous ? Jusqu’où l’Homme est-il prêt à aller pour conquérir l’Espace ? 
    À partir de ces premiers questionnements le groupe prospectif "Enjeux éthiques" s’interrogera sur les évidences et les possibles en matière d’exploration et d’exploitation de l’espace.

    En prolongement de l’édition 2018-2019, « Jusqu’où l’être humain est-il prêt à aller pour quitter la terre ? », le groupe se penchera sur la diversité des motivations sociales, culturelles et politiques qui conduisent un nombre croissant d’Etats et d’entreprises à quitter la géosphère.

  • Transport, énergie, logistique

    Vue d'artiste d'une base humaine sur la Lune
    © ESA–ATG

    L’objectif de ce groupe prospectif est d’étudier les schémas de transport possibles à moyen et long terme dans un contexte de valorisation des ressources de l’espace et de développement d’activités significatifs. En effet, la question du transport spatial est centrale pour le développement des activités spatiales, qu’il s’agisse de production ou de l’extension de la présence humaine. Le préalable nécessaire est la mise en place d’un réseau de transport performant et économique dont les principales destinations attendues sont  la Lune, Mars et les astéroïdes à l’horizon 2040-2060. Ce réseau devrait pouvoir relier :

    • Des infrastructures de production
    • Des villages lunaires
    • Des bases sur mars 
    • Des stations spatiales
    • Des sites d’exploitation des ressources
    • Etc.

    Une quinzaine d’acteurs représentant des organisations appartenant à l’écosystème spatial et d’autres aux activités terrestres (acteurs de l’énergie, des transports, de la logistique, de l’exploration des ressources minières, industriels, experts du CNES, de l’ESA, et de différents centres de recherche) se réunissent afin de produire des scénarios sur les schémas de transport spatiaux pour l’énergie, les matières premières et les marchandises d’ici à 2050, et de partager les enjeux.

  • Espace et territoires

    La planète Terre vue depuis l'espace, de nuit
    © NASA

    Les territoires sont confrontés à des changements considérables, qu’ils soient d’origine exogène comme l’accélération du changement climatique, les crises sanitaires ou l’évolution du contexte géopolitique, mais aussi endogène en lien avec les transformations des modes de vie ou des activités économiques propres aux territoires.

    Ces changements peuvent être porteurs de risques mais aussi d’opportunités : dans tous les cas, il importe de pouvoir les anticiper pour mieux s’y préparer et en tirer le meilleur bénéfice possible.

    C’est dans cette perspective qu'une démarche expérimentale sur la région Nouvelle-Aquitaine a été initiée. Cette démarche porte sur la question des vulnérabilités et des opportunités liées à l’eau, avec une dimension prospective à un horizon de 20 ans, afin d’esquisser des stratégies et des projets visant à renforcer les capacités d’anticipation et de réponse des territoires.

    Elle porte plus particulièrement sur trois territoires de Nouvelle Aquitaine, marqués par une diversité de problématiques et de risques liés à l’eau à un horizon de 20 ans, et par des enjeux de solidarité entre amont et aval :

    • Le secteur de Millevaches (région hydrographique de la Dordogne)
    • La région hydrographique de la Dordogne
    • Le secteur d’Agen (région hydrographique de la Garonne)

    La démarche associera une pluralité d’acteurs, engagés aussi bien dans la production et traitement des données d’origine spatiale, dans la gestion de l’eau et dans l’aménagement du territoire à différentes échelles territoriales (nationale et européenne, régionale, bassin versant, bassin de vie), et visera à faire émerger de nouveaux projets et de nouvelles coopérations.

  • Economie circulaire

    Illustration générée à l'aide de l'IA illustrant des débris spatiaux en orbite
    © Adobe Stock/Sekai

    Les questions relatives à l’environnement et au développement durable sont aujourd’hui au cœur des préoccupations. Ces thématiques sont prises en compte dans les réflexions menées par le secteur spatial depuis une dizaine d’années déjà.

    Après le développement d’une économie de l’espace pour la Terre, une nouvelle économie de l’espace dans l’espace émerge. Demain, nous pourrions bien voir fleurir dans le cosmos des dépôts de carburant spatiaux, des stations de recyclage ou des stations de fabrication de modules ou de vaisseaux spatiaux.

    Composé d’acteurs pluridisciplinaires, le groupe prospectif «  Economie circulaire » a pour volonté d'envisager les scénarios d’une économie spatiale dans l’espace respectueuse de son environnement. Les participants travaillent à proposer des solutions concrètes pour rendre possible l’économie circulaire spatiale.

  • Soutien à la vie dans l'espace

    Vue d'artiste d'une base humaine sur la planète Mars
    © ESA

    Les débats sont nombreux pour savoir si le développement d'une nouvelle économie de l'espace dans l'espace serait possible et si elle se ferait de façon robotisée ou si des hommes et des femmes seraient amenés à y vivre, y travailler et à s’y installer de façon durable. Si l'industrialisation de l'espace amenait les humains à vivre de plus en plus nombreux dans des bases humaines spatiales, il faudrait être en mesure de répondre à leurs besoins élémentaires et de leur assurer un confort de vie satisfaisant.

    Composé de spécialistes de divers domaines, le groupe « Soutien à la vie dans l’espace » se concentre sur les besoins liés à des bases humaines pérennes et autonomes et travaille à déterminer les technologies nécessaires au soutien de la vie dans l’espace (notamment pour répondre aux problématiques médicales, physiologiques, biologiques et psychologiques).

    Afin de s'inscrire dans les perspectives à long terme des agences spatiales, l'objectif est de proposer un rapport final présentant des recommandations pour le développement des technologies nécessaires à cette installation.

  • Témoignages

    Participer au stage Universpace du CNES a été une expérience extrêmement enrichissante. Ce programme m'a permis de mieux comprendre les enjeux du secteur spatial et d'acquérir des compétences pratiques essentielles. Les projets concrets et les échanges avec des experts ont été particulièrement bénéfiques. L’implication et l’enthousiasme des autres stagiaires ont rendu le stage encore plus enrichissant. En résumé, le stage Universpace apporte une réelle plus-value et constitue une opportunité unique pour quiconque s'intéresse à l'aérospatial.

    Sami

    • Module Conception de Systèmes et Découverte 2024

    Grâce à Universpace, j'ai pu plonger le temps de deux magnifiques semaines au cœur du spatial français, entouré par de superbes intervenants qui m'ont mis des étoiles pleins les yeux. Merci Jean-Luc, merci Laurent, et à bientôt au centre spatial Toulousain !

    Armand

    • Module Conception de Systèmes et Découverte 2024

    Je suis actuellement en première année d'école d'ingénieur à l'École Centrale Méditerranée. J'ai suivi le module Conception de Systèmes Spatiaux en présentiel en 2024. Mon projet professionnel s’oriente vers l’aérospatiale, j'en suis passionné depuis des années. Universpace a été l'occasion de compléter et de renforcer mes connaissances, mais aussi de faire une première activité très concrète dans ce secteur. Cette semaine passionnante fut riche en découvertes et en émotions. J'ai rencontré des personnes formidables, toutes passionnées et déterminées à apprendre et à participer ensemble. L'accueil et la semaine ont été très agréables. Le logement est tout près du CNES. On est donc plongé dans un univers passionnant pendant une semaine. Un esprit de cohésion s'est formé dès le premier jour. Merci pour cette expérience. Donnez de l'espace à vos rêves !

    Joachim

    • Module Conception de Systèmes 2024

    Prenez un groupe d'étudiants de divers horizons, un professeur aux chemises colorés et un intervenant passionnés, disposez-les tous dans un bâtiment isolé à 2900m d'altitude face aux Pyrénées et laissez prendre la mayonnaise ! Cette semaine d'astrophysique est une merveille. Si le sommeil est venu à nous manquer, la joie de se réveiller tous les matins dans un cadre idyllique après avoir passé la nuit à observer les étoiles est nous faisait tout oublier. Peter est un professeur parfois fantasque, toujours généreux et enjoué, partageant sans égoïsme sa passion pour l'univers. Jamais avare d'une blague, d'une anecdote, il rends les cours d'astrophysique joyeux et prenant. Quant à Olivier, il nous accompagne avec bonté dans nos envies d'observations, titillant notre curiosité et nous initiant à la pratique de l'observation, ne se lassant jamais d'un lever de soleil sur la terrasse du Pic. On ne saurait dire si c'est le lieu, les intervenants, la synergie du groupe ou bien le cumul de tout cela, mais une semaine au Pic à s'initier à l'astrophysique est un moment magique qu'il serait dommage de ne pas tenter.

    Cécilia

    • Module Astrophysique et Découverte 2024
  • Infos pratiques

    Toutes les informations pratiques seront envoyées à la confirmation de l’inscription et régulièrement avant le début du programme.

    Modules

    ModuleDatesLieux
    Découverte de l'activité spatialeDu 7 au 11 juillet 2025Aura lieu à la Cité de l’Espace (avenue Jean Gonord 31500 Toulouse) et au B612 (3 rue Tarfaya 31400 Toulouse)
    Conception de Systèmes SpatiauxDu 1 au 4 juillet 2024Aura lieu au CNES entrée NORD - Centre Spatial de Toulouse - 18 avenue Édouard Belin 31400 Toulouse
    Initiation à l'AstrophysiqueDu 30 juin au 4 juillet 2025Aura lieu à l’Observatoire du Pic du Midi - Rue Pierre Lamy de la Chapelle 65200 La Mongie. Aller-retour en bus depuis le Centre Spatial de Toulouse

    Comment s'y rendre ?

     Venir en voiture :

    >> Depuis le centre-ville de Toulouse : en suivant les panneaux « Cité de l’espace » ou direction Castres (15 minutes).

    >> Depuis le périphérique de Toulouse, sortir à la sortie n°17.

    Parkings gratuits sont à votre disposition sur le site.

    Parking équipé d’une borne de recharge payante pour 2 véhicules électriques (prise domestique, T2 ou T3). Plus d’infos sur www.reveocharge.com

    Venir en transports en commun :
    • Bus L1 : descendre à l’arrêt « COLLÈGE VERNANT » (15 minutes de marche jusqu’à la Cité de l’espace).
    • Bus 37 : descendre à l’arrêt « CITE DE L’ESPACE » de la ligne 37.
    • Métro B : descendre à l’arrêt « RAMONVILLE » puis bus 37.

    Toutes les infos sont sur le site de Tisséo :  https://www.tisseo.fr/

    Venir en voiture : 

    >> Par le périphérique : sortir à la Sortie 20 (échangeur de Lespinet) ou Sortie 18 (échangeur de Montaudran) selon le sens d’arrivée.

    Le B612 met à votre disposition 320 places de parking. L’accès au parking couvert est régi par contrôle d’accès.

    Un second parking aérien est également accessible en proximité du B612 avec un contrôle d’accès. Des places sont également disponibles sur la voirie.

    Venir en transports en commun :

    >> Bus et métro : à proximité immédiate, les lignes 37 et 78 circulent sur la rue de Tarfaya (arrêt Clément-Ader, accès rapide à la ligne B du métro).

    >> Gare TER de Montaudran, trains vers la gare de Toulouse-Matabiau et vers Castelnaudary/Carcassonne.

    Venir en transport en commun

    >> Arrêts de bus à proximité du campus :

    • Métro : ligne B, terminus Ramonville puis trajet piéton ou navette 111 jusqu’à l’accueil sud : 700 m (8 à 10 minutes à pieds).
    • CNES-IAS : Bus : lignes 27, 37, 80, arrêt CNES-IAS, situé en face de l’Accueil Nord.
    • ENAC : Bus n°27, n°37, n°78
    • depuis la gare de Toulouse Matabiau : ligne A jusqu’à Jean-Jaurès puis ligne B
    • depuis l’aéroport de Toulouse Blagnac : tramway jusqu’à la station Saint-Michel puis ligne B, ou navette aéroport Tisséo jusqu’à Jean Jaurès puis ligne B

    Toutes les infos sont sur le site de Tisséo :  https://www.tisseo.fr/

    Depuis la gare SNCF Matabiau :

    >> Prendre la ligne 27 direction « RAMONVILLE » jusqu’à l’arrêt « ENAC » puis 5min de marche jusqu’au CNES.

    >> Prendre le métro A direction « BASSO COMBO » jusqu’à l’arrêt « JEAN-JAURES », puis prendre le métro B direction Ramonville jusqu’à l’arrêt « FACULTÉ DE PHARMACIE ».

    Venir en voiture : 

    >> Par le périphérique : sortir à la Sortie 20 (échangeur de Lespinet) : www.waze.com

    Hébergement

    Une formule d'hébergement est possible (à 200 mètres du CNES et des lieux où se déroule Universpace). Celle-ci est à demander au moment de votre inscription.

    Retrouvez-vous entre participants Universpace, dans des chambres ultra confort, collectives et réservées pour vous. S’il vous reste de l’énergie vers 3-4h du matin, à vous le baby foot !

    Résidence KLEY Toulouse Campus
    2 Rue René Cornemont
    31400 Toulouse
    Voir sur Google Maps

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