© CNES/Distribution Airbus DS, 2015

RSE : le CNES s'engage

Conscient de notre responsabilité et de notre devoir d’exemplarité en tant qu’établissement public, le CNES s’engage pour le bien-être de ses collaborateurs et la protection des écosystèmes vivants.

Notre politique RSE recouvre les 3 piliers du développement durable : social, sociétal et environnemental dans le respect de la feuille de route RSE de la France et des Objectifs du développement durable de l’ONU.

Le CNES agit pour promouvoir l’outil spatial au service de la compréhension des phénomènes environnementaux, de la protection de la nature, de la lutte contre les dérèglements climatiques et de l’utilisation durable de l’espace atmosphérique.

Le CNES veut prendre toute sa part dans les engagements de transformation écologique demandé par l’État. Dessiner le spatial durable de demain, avec nos parties prenantes et notre écosystème, dans le respect des individus et de la planète, constitue la plus belle ambition qu’une entreprise publique comme la nôtre puisse se donner !

Laurence Monnoyer-Smith

  • Directrice de la Délégation du développement durable
Portrait de Laurence Monnoyer-Smith

Documents RSE

Documents RSE CNES :

Documents RSE avec les partenaires :

 

Les 5 engagements de notre stratégie RSE

Le CNES a défini 5 enjeux principaux de RSE en prenant en compte l’avis de ses parties prenantes.

L’ambition RSE est au cœur des préoccupations de la politique Ressources Humaines du CNES. Elle est d’abord portée par un dialogue social riche et constructif qui veille à favoriser la diversité, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et le bien-être au travail.

Les dispositifs RH, véritables leviers d’action, incarnent au quotidien les valeurs portées par le CNES, son engagement dans ce domaine et sa volonté de veiller au plus grand épanouissement professionnel, individuel et collectif de ses collaborateurs. Cela se traduit concrètement par des dispositifs de recrutement et d’intégration des nouveaux collaborateurs de plus en plus inclusifs, des actions de formation tout au long de la vie professionnelle comme source de développement de compétences et d‘ouverture, la recherche d’un équilibre autour de la flexibilité du travail afin de mettre à la disposition des collaborateurs un cadre de travail bienveillant.

Grâce à des actions pédagogiques accessibles à tous, le CNES utilise l’espace comme levier d’éducation et de promotion des métiers scientifiques et techniques.

Le CNES assure la sécurité et la durabilité des opérations spatiales. Il s’engage à maîtriser les activités (opérations spatiales et exploitation des aérostats) susceptibles de présenter un risque pour les personnes, les biens, la santé publique et l’environnement.

Il est un acteur majeur des initiatives européennes sur la gestion du trafic spatial (STM) en agissant dans les deux volets suivants : 

  • Sur le volet réglementaire et normatif pour proposer un cadre technique et opérationnel, pragmatique et graduel mettant en position favorable l’écosystème européen dans la compétition internationale ; il a également un rôle de contrôle de la conformité des lancements et des opérations satellites en application de la Loi sur les Opérations Spatiales (LOS).
  • Sur le volet capacitaire et opérationnel, pour consolider la position de la France dans le consortium Européen de surveillance de l’Espace (EU-SST) en s’appuyant sur le développement d’une infrastructure sol nationale et d’un système d’information associé pour contribuer à la fourniture de services performants d’anticollision et de non prolifération des débris spatiaux.

Il contribue à la prévention des situations de conflit en mettant à disposition de l'État et de la défense les systèmes spatiaux et les chaines de traitement utiles aux besoins de surveillance et d'écoute, voire de dissuasion.

Il développe les infrastructures spatiales au bénéfice de tous (mesure des variables climatiques, applications terrestres des missions scientifiques, observation de la terre...).

Enfin, l’engagement du CNES pour maintenir l’autonomie d’accès à l’espace (lanceurs et port spatial européen à Kourou) est la condition indispensable pour le développement de services utiles aux populations et à la recherche scientifique.

Le CNES contribue au rayonnement économique du secteur spatial et à sa performance et au développement de la recherche scientifique dans une perspective de durabilité, de résilience et de souveraineté. 

Acteur majeur de la politique industrielle de l’État, le CNES met en œuvre une politique de soutien industriel tout en favorisant l’innovation.

Pour ce faire, le CNES mobilise son écosystème d’entreprises et de start-ups pour la réalisation de programmes spatiaux de toute nature, en développement et en exploitation, dans le cadre de grands programmes nationaux d’investissement dont il a la charge et de coopérations internationales.

Par ses activités de recherche et de préparation du futur, le CNES favorise également l’innovation et la créativité pour assurer la soutenabilité des activités spatiales dans le cadre des limites planétaires. Il apporte son un appui à l’ensemble de la filière pour la diminution de son empreinte environnementale (notamment carbone) par la diffusion d’outils, le partage d’expérience, et le soutien à l’innovation.

Depuis plusieurs décennies, nombre de missions spatiales ont contribué à la connaissance dans de très nombreux domaines scientifiques. Le CNES, le monde académique et la communauté industrielle œuvrent en permanence pour offrir des outils opérationnels, toujours plus performants, qui contribuent à apporter des réponses aux problématiques scientifiques émanant d’entités publiques et privées.

Le CNES prend toute sa part dans les objectifs nationaux et européens en matière de développement durable. Il mène une démarche volontariste pour atteindre le zéro émissions nettes en 2050, et s’efforce de préserver la biodiversité et de réduire son empreinte environnementale afin de s’inscrire dans les limites planétaires. 

Pour réduire l’empreinte environnementale de ses projets, ses activités et de ses établissements, le CNES développe des actions sectorielles ambitieuses ciblées dans 11 domaines prioritaires : achats durables, alimentation, bas carbone et énergie, bâtiments et infrastructures, biodiversité, communication responsable, déchets et économie circulaire, préservation de l’eau, mobilité, numérique, projets spatiaux.

L’empreinte du CNES étant étroitement liée à celle de ses partenaires et de son écosystème, il agit sur toute la chaîne de valeur dans la conduite de ses projets et de ses activités. Il développe des outils pour mieux maîtriser son impact (matrices d’achats, outils de suivis des émissions de gaz à effet de serre, outils d’analyse de cycle de vie, etc.) avec ses parties prenantes, et s’efforce, lorsque cela est pertinent, de les partager.

Sur ses établissements, il organise la sobriété énergétique et le passage aux énergies renouvelables (ENR) via des programmes ambitieux de construction et de rénovation de ses infrastructures.

Particulièrement attentif aux conséquences de l’érosion accélérée de la biodiversité et aux menaces actuelles qui pèsent sur l’ensemble des écosystèmes naturels, le CNES engage une politique volontariste de protection du patrimoine exceptionnel dont il a la charge en Guyane. Dans le cadre de la labellisation « Entreprises engagées pour la nature », il s’attache à mettre en œuvre des plans de gestion de la biodiversité au CST et au CSG, à tenir l’objectif de zéro artificialisation nette au CST et au CSG, à valoriser les sujets de thèses et actions d’innovation et de R&T en lien avec la biodiversité, à développer des application avales (SCO et Connect by CNES notamment), à former les salariés et à conduire des actions éducatives à destination du grand public, des jeunes, des étudiants et des enseignants.

Le CNES mobilise son expertise et ses relations privilégiées avec des organismes de recherche pour accompagner les territoires, les régions et les métropoles dans l’adaptation aux défis des dérèglements climatiques et dans leur lutte contre les catastrophes naturelles.

Ainsi, le CNES fait du climat l’une de ses priorités opérationnelles pour la résilience des territoires avec la mise en place du SCO et d’applications avales de Connect by CNES, le développement des missions dédiées à l’hydrologie, à l’étude du méthane, du CO2 et de l’atmosphère, et la contribution à la pérennité du programme Copernicus. Dans ce cadre, il contribue à l’amélioration de la connaissance, à la production de données et à l’adaptation des territoires au service des scientifiques et des acteurs publics et privés.

Avec ses missions et son expertise reconnue en matière d’observation de la Terre, le CNES a permis à la France de se positionner comme acteur majeur pour accompagner les territoires à l’international, à la fois lors d’actions ponctuelles de gestion des catastrophes naturelles mais également en soutenant la communauté scientifique pour apporter des outils d’aide à la décision en prévention d’événements extrèmes.

Dans le champ de la sécurité civile, le CNES apporte son soutien aux acteurs nationaux en vue de faciliter la contribution des capacités spatiales aux missions des forces de sécurité intérieure et de secours. En tant que centre de service SAR Galileo et dans le cadre de Cospas-Sarsat, le CNES développe et opère notamment les nouveaux services à base de systèmes spatiaux.

Enfin, le CNES participe, par les télécommunications spatiales, au désenclavement sanitaire et à une égale qualité de soin pour tous.

La RSE du CNES en action

  • Des déplacements plus responsables

    Le CNES mesure trimestriellement ses émissions liées aux déplacements professionnels (avion et train), à partir des données de l'agence de voyage et des facteurs d'émission de l'ADEME. En 2023, le CNES a émis 8 756 tonnes de CO₂ sur ses déplacements professionnels contre 14 168 tonnes en 2019, soit une baisse de 38%. Les efforts se poursuivent pour rester dans les cibles 2024 (-37%) et 2025 (-40%).

    Train circulant sous la neige
  • Accompagner aujourd'hui les citoyens de demain

    En 2023, l'éducation au CNES c'est : 657 590 jeunes sensibilisés (dont 6 000 élèves qui ont visité le CSG), 39 266 jeunes impliqués directement dans le cadre des projets pédagogiques mis en œuvre, 2 000 enseignants formés, 130 élèves ayant suivi un stage de 3ème pendant une semaine, répartis sur les sites du CNES.

    Une jeune étudiante en train d'assembler une fusée sur la pelouse
  • Une politique renforcée pour les achats durables

    La Direction des achats et recettes externes a décidé de renforcer la politique d’achats durables du CNES. Les achats (matériels, études spatiales…) représentent environ 80% des émissions de GES de notre bilan annuel. Le CNES agit en lien avec son écosystème (fournisseurs, partenaires) pour réduire ces émissions via la mise en place de prescriptions RSE dans les appels d’offres.

    Ariane 6 sur son pas de tir au Centre Spatial Guyanais