Centre de lancement Ariane en 1979
© CNES/Sygma/NOGUES Alain, 1979

60 ans d'histoire

Le CNES est créé en 1961 à l’initiative du Général De Gaulle. L’objectif ? Faire de la France une puissance spatiale et indépendante, dans le contexte de la Guerre Froide.

En 1965, le pari est réussi : la fusée Diamant s’envole avec succès et la France devient le troisième pays à réussir cet exploit, après les Etats-Unis et l’URSS.

S’ensuivront de nombreux succès parmi lesquels le programme européen Ariane, ainsi que l’envoi de nombreux satellites d’exploration, d’observation de la Terre, de télécommunications, etc.

Aujourd’hui, le CNES est un acteur reconnu à l’international pour son savoir-faire et contribue aux grandes collaborations scientifiques.

YouTube Lien vers la page YouTube

Les débuts du CNES

  • 19 décembre 1961 : création du CNES
  • 1965 : création du Centre spatial guyanais
  • 26 novembre 1965 : la fusée Diamant met sur orbite le satellite Astérix, respectivement la première fusée et le premier satellite français, depuis la base d’Hammaguir (Algérie)
Décollage du lanceur Diamant A depuis la base d'Hammaguir
Décollage du lanceur Diamant A depuis la base d'Hammaguir © CNES, 1965
  • 1968 : création du Centre spatial de Toulouse
  • 1973 : création du programme Ariane
  • 1975 : création de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont le CNES est le principal contributeur
  • 24 décembre 1979 : premier lancement de la fusée Ariane 1, le début d’une longue histoire
  • 24 juin 1982 : Jean-Loup Chrétien devient le premier astronaute français dans l’espace
Equipage de la mission PVH
Jean-Loup Chrétien (à droite) avant la mission PVH © CNES/Intercosmos 1982

Les grandes missions spatiales

  • 1978 : Argos, un allié de l’environnement et de la biodiversité. Méduses géantes, aigles royaux, éléphants de mer… Les balises Argos suivent les migrations et les espèces animales pour analyser les impacts du changement climatique.
  • 1982 : Cospas-Sarsat, quand les satellites sauvent des vies. Utilisés par les navigateurs, les aviateurs ou les alpinistes, les balises sont déclenchées dans les situation d’urgence pour localiser les personnes en détresse, calculer leur position et alerter les secours.
  • 1986 : SPOT, la Terre vue de l’espace. C’est le premier satellite d’observation civil en imagerie haute résolution. Plusieurs générations de SPOT (et aujourd’hui Pléiades) se succèdent pour cartographier les forêts ou suivre les catastrophes naturelles.
Mise à feu pour décollage du lanceur Ariane 5
Après 27 ans de carrière, le lanceur Ariane 5 a contribué de nombreuses missions scientifiques © CNES/ESA/CSG Service Optique, 1997
  • 1995 : Hélios, la défense passe au spatial. Premier satellite d’observation militaire française, Hélios apporte à nos forces armées des images de n’importe quel endroit du globe. Un gage d’autonomie dans la prise de décisions stratégiques.
  • 2001 : Jason, pour surveiller les océans. Cette famille de satellites mesure des données essentielles (niveau de la mer, hauteur des vagues, vitesse des vents) pour établir la « météo des océans » et analyser le changement climatique.
  • 2006 : CoRoT, à la recherche des étoiles et des exoplanètes. Le télescope spatial a apporté une contribution majeure en identifiant 34 planètes hors du Système solaire.
  • 2008 : ATV, un vaisseau spatial pour ravitailler l’ISS. Cinq vaisseaux cargos européens ont ravitaillé la Station Spatiale Internationale (ISS) entre 2008 et 2015. Contrôlés depuis le CNES, ces véhicules pouvaient s’amarrer au millimètre près et acheminer jusqu’à 8 tonnes de fret.
Caméras CASPEX (CAmera for SPace EXploration)
Développées par le CNES, les caméras Caspex équipent plusieurs missions dont le rover Perseverance © CNES/DE PRADA Thierry, 2022
  • 2012 : Curiosity, à la découverte de Mars. Le rover Curiosity tente de percer les mystères de la planète rouge grâce à des instruments développés par le CNES. Quelques années plus tard, l’atterrisseur InSight (2018) puis le rover Perseverance (2020) assurent la relève, toujours avec des instruments CNES.
  • 2013 : Gaïa, le catalogue de notre galaxie. Sa mission ? Cartographier plus d’un milliard d’étoiles de la Voie lactée en 3D. La précision inégalée du télescope en orbite font entrée l’astronomie dans le big data. 
  • 2014 : Philae, à la rencontre d’une comète. Dix ans après avoir quitté la Terre avec Rosetta, l’atterrisseur Philae s’est posé sur la comète Tchouri afin de remplir une mission ambitieuse : analyser la comète sous tous ses aspects et comprendre comment s’est formé notre Système solaire.
  • 2016 : Galileo, le système de positionnement made in Europe. S’appuyant sur une constellation de 30 satellites, Galileo affiche une précision de positionnement au mètre près à tout endroit de la planète, soit encore plus précis que le GPS ! Aujourd’hui, 3 milliards de smartphones sont équipés d'un récepteur Galileo.
Nébuleuse de la Carène photographiée par le téléscope James Webb
Nébuleuse de la Carène photographiée par le téléscope James Webb © NASA/ESA/CSA/STScl/, 2022
  • 2021 : James Webb, l’Univers comme on ne l’avait jamais vu. Le télescope spatial, équipé d’instruments français et lancé sur Ariane 5, livre ses observations fascinantes : l’image la plus lointaine de l’Univers, des détails sur des étoiles naissantes ou à l’agonie, l’interaction entre des galaxies, l’influence d’un trou noir supermassif…
  • 2024 : Ariane 6, la nouvelle génération de lanceurs européens. Le premier lancement est prévu en juillet 2024 pour continuer à écrire l’histoire du programme Ariane – l’un des tous premiers programmes du CNES !