Soyouz en Guyane

Une fusée russe en Guyane

Dans le cadre d’un accord intergouvernemental, le Centre Spatial Guyanais accueillait depuis 2011, le lanceur russe Soyouz.

Une fusée Soyouz décollant du Centre Spatial Guyanais
Une fusée Soyouz décollant du Centre Spatial Guyanais © CNES/ESA/Arianespace/Optique Vidéo CSG/P Piron, 2022

Informations essentielles

MissionLancement de satellites
Domaine CNESTransport spatial
Date de début1er lancement le 21 octobre 2011
PartenairesESA, Roscosmos, Arianespace
LieuCentre Spatial Guyanais (CSG)
Durée7 ans
Statut du projetTerminé

Chiffres clés

  • 308 tonnes : masse du lanceur Soyouz ST (Spécial Tropiques)
  • 3,2 tonnes : masse maximale de charge utile sur orbite géostationnaire
  • 4,8 tonnes : masse maximale de charge utile sur orbite basse
  • 27 lancements entre octobre 2011 et mars 2022

Dates clés

  • 10 février 2022 : Dernier lancement de Soyouz ST-B depuis le CSG pour 34 satellites OneWeb
  • 29 décembre 2020 : Dernier lancement de Soyouz ST-A depuis le CSG pour le satellite CSO-2
  • 17 décembre 2011 : 1er lancement de Soyouz ST-A pour les satellites Pléiades 1A, Elisa et SSOT
  • 21 octobre 2011 : 1er lancement de Soyouz ST-B depuis le CSG pour 2 satellites Galileo IOV-1
  • Novembre 2003 : Signature de l’accord intergouvernemental entre la France et la Russie
  • Mai 2003 : Vote des ministres européens en faveur du projet
  • Septembre 2002 : Début des études de conception
  • Juin 2002 : Décision du conseil de l'ESA d'ouvrir le port spatial de Guyane au lanceur russe Soyouz
  • Mai 2002 : Signature d’un protocole d’accord entre Arianespace, l’Agence spatiale russe (alors Rosaviakosmos) et Starsem portant sur l’implantation de Soyouz en Guyane
  • Fin 2001 : 1ers pourparlers officiels sur le projet entre la France et la Russie
  • 1999 : 1ère étude française sur la possibilité d’implanter Soyouz au CSG

Le projet en bref

Les sanctions décidées par les gouvernements européens envers la Russie ainsi que les récentes annonces de ROSCOSMOS, l’agence spatiale russe, ont des répercussions significatives sur les différents programmes de coopération spatiale avec la Russie.

Dans le cadre d’un accord intergouvernemental, le Centre Spatial Guyanais accueillait depuis 2011, le lanceur russe Soyouz. L’arrivée imminente des nouveaux lanceurs Vega-C et Ariane 6 sur le marché permet d’envisager une reprogrammation des lancements institutionnels européens. Le CNES a mis en œuvre les procédures permettant un départ rapide, sûr et encadré des ingénieurs et techniciens russes présents sur la base spatiale. Par conséquent, le programme Soyouz en Guyane est suspendu.

Le 21 octobre 2011, une fusée Soyouz décollait pour la 1ère fois du centre spatial guyanais (CSG) avec à son bord deux satellites européens Galileo. Cet événement couronnait une collaboration débutée en 2003 entre les agences spatiales européenne (ESA), russe (Roscosmos) et le CNES, initiateur du programme « Soyouz en Guyane » et propriétaire du CSG.

D'une hauteur de 46 m pour une masse de 308 tonnes, le lanceur Soyouz ST (avec ST pour « Spécial Tropiques ») était capable de placer sur une orbite de transfert géostationnaire une charge utile pouvant aller jusqu'à 3,2 tonnes grâce à l’effet de fronde maximum procuré par la position équatoriale du CSG. Fabriqué en Russie, le lanceur Soyouz ST intégrait des adaptations liées aux conditions météorologiques de la Guyane, à la sécurité et sauvegarde des lancements au CSG. Il était commercialisé par la société européenne Arianespace.

Entre 2011 et 2018, 20 fusées Soyouz ont décollé depuis l’ensemble de lancement spécialement construit par le CNES sur la commune de Sinnamary.

Rôle du CNES dans le projet

Le CNES est initiateur du programme « Soyouz en Guyane » et propriétaire du CSG.

Contact CNES

Responsable du domaine Transport Spatial du CNES
Philippe PUJÈS
Courriel : philippe.pujes at cnes.fr

Le site web du CNES est en cours de refonte et plusieurs pages relatives aux projets sont temporairement indisponibles. Les contenus seront à nouveau disponibles début 2025. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.