Pour mieux connaître la Terre et mieux s'y déplacer, il faut pouvoir se repérer. La géolocalisation est une information clé pour nombre d'études en géodésie mais également en météorologie, environnement, agriculture, etc. Avec un réseau de 40 stations GNSS réparties sur l'ensemble du globe, le projet REGINA répond aux besoins de la communauté scientifique internationale.
Informations essentielles
Mission | Fournir aux experts du CNES en Navigation et Géodésie ainsi qu’à la communauté scientifique des données internationales et complètes de géolocalisation |
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Domaine CNES | Télécoms, navigation |
Date de début | Signature de la convention CNES/IGN en 2012 |
Partenaires | IGN |
Lieu | 40 stations GNSS réparties autour du globe. Centres de mission au CNES Toulouse et IGN Saint-Mandé |
Durée | Indéterminée |
Statut du projet | En exploitation |
Chiffres clés
- 40 stations GNSS
- >500 récepteurs dans le Réseau GNSS Permanent
- 34 organismes hôtes
Dates clés
- 2023 : Démarrage Consortium GEMOP (Galileo and EGNOS Monitoring Of Performances)
- 2020 : Ouverture du site web regina.cnes.fr
- 2018 : Début du déploiement de récepteurs compatibles avec la bande E6 Galileo pour le service commercial
- 2012 : Le CNES et l’IGN mettent en place le projet REGINA
- 28 décembre 2005 : Lancement du satellite précurseur de Galileo, GIOVE-A
- 26 mai 2003 : Démarrage du projet Galileo avec l’Union Européenne et l’ESA
Le projet en bref
Comprendre et prévoir les mouvements de la croute terrestre nécessite de connaître avec précision le positionnement de points à la surface du globe. L’analyse des données en ces différents points fournit également de précieuses informations sur la performance des systèmes de navigation tels que le système GPS des américains, le GLONASS russe, le BEIDOU chinois ou encore Galileo, le système européen dont les derniers satellites seront lancés prochainement. À terre, des centaines de stations GNSS (systèmes de positionnement et de navigation par satellite) de très haute précision réceptionnent ces données et les envoient à différentes infrastructures afin qu'elles soient traitées et diffusées à des fins scientifiques, commerciales ou encore militaires. Ainsi, avec plus de 500 récepteurs du RGP (Réseau GNSS Permanent) sur le territoire français, l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) traite les données nationales pour la cartographie, le téléguidage, etc. Le projet REGINA (REseau GNSS pour l’IGS et la NAvigation) s'appuie quant à lui sur un réseau de presque 40 récepteurs GNSS répartis sur l'ensemble du globe.
Cette couverture internationale est l'une des spécificités du projet REGINA. Il se distingue également par sa capacité à réceptionner la quasi-totalité des signaux de multiples constellations : GPS, Galileo, GLONASS et BEIDOU, mais aussi IRNSS (Inde), QZSS (Quasi-Zenith Satellite System / Japon) et les SBAS (Satellite-Based Augmentation System), dont EGNOS. À Toulouse, un service dédié surveille la mise en œuvre rigoureuse des équipements et un centre de mission traite le flux de données en temps différé et en temps réel. Les données REGINA ainsi produites sont mises à disposition des scientifiques du monde entier notamment via le service mondial IGS (International GNSS Service).
Rôle du CNES dans le projet
Issus d'un partenariat entre l'IGN et le CNES, le projet REGINA contribue à l'amélioration et la diffusion des données de navigation et participe ainsi au déploiement global du système GNSS.
Contacts CNES
Chef de projet
Laurent JOLIVET
Courriel : laurent.jolivet at cnes.fr
Responsable de programme Navigation du CNES
Jean MARECHAL
Courriel : jean.marechal at cnes.fr
Responsable du domaine Télécoms, Navigation du CNES
Jean-Philippe TAISANT
Courriel : jean-philippe.taisant at cnes.fr