Avant même la création du CNES, l’activité Ballons a vu le jour sous l’impulsion de la communauté scientifique au début des années 1960 et a ensuite été reprise et développée par le CNES. Elle consiste à concevoir puis opérer des véhicules aérostatiques permettant d’emporter des instruments scientifiques.
Le ballon occupe encore aujourd’hui une place unique parmi les outils modernes de la recherche scientifique. Écologique et unique, il accède au lieu final de sa mission sans moteur ni combustible. Seul capable d'évoluer durablement dans les différentes couches de l’atmosphère, il complète les autres moyens mis à la disposition des chercheurs (satellites, avions, fusées-sondes...).
Des travaux de recherche utilisant les ballons du CNES peuvent être proposés pour préparer, compléter ou valider des missions spatiales. Ils peuvent aussi être proposés pour leur intérêt scientifique ou technologique propre sans lien direct avec des expériences satellitaires.
Des projets utilisant d’autres ballons que ceux du CNES, mais qui demandent un soutien en ressources (humaines ou financières) du CNES et/ou de l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS (CNRS-INSU) doivent aussi être soumis.
Les propositions dans le domaine des sciences de l’Univers, des sciences de la planète Terre, des sciences en micropesanteur et des sciences de la vie seront soumises à l’évaluation scientifique du ou des groupe(s) de travail thématique du CNES concerné(s) ; le proposant doit indiquer les thématiques pertinentes.
Les propositions dans ce domaine peuvent recouvrir plusieurs champs :
- Des études préparatoires en liaison avec la Sous-direction Ballons du CNES en vue d’une mission scientifique
- Le développement et la qualification au sol et en vol de charges utiles innovantes destinées à être embarquées sous ballons ; les moyens sol du CNES peuvent éventuellement être utilisés (chambre vide thermique Siméon) pour la validation au sol
- Le vol de charges utiles ou de nacelles charge utile lors de campagnes de mise en œuvre des différents types d’aérostats : Ballon Stratosphérique Ouvert (BSO), Ballon Pressurisé Stratosphérique (BPS) ou Ballon Pressurisé de Couche Limite (BPCL) et Ballon Léger Dilatable (BLD - ballon météorologique)
- Des activités d’exploitation scientifique ou applicative des données des campagnes ballons, en tant que telles ou en lien avec d’autres données (sol, avions, spatiales)
L’attention des proposants potentiels est attiré sur l’extrême importance accordée par le CNES à la mise à disposition des données collectées lors des campagnes à la communauté, notamment au travers des pôles de données et services (Aéris pour l’Atmosphère). Un engagement dans ce sens sera demandé aux proposants lors de la contractualisation.
Concernant les BSO, une campagne annuelle est prévue depuis différentes latitudes, en particulier :
- En 2023, une campagne de vols à Timmins au Canada, autour du mois d'août.
- En 2024, une campagne de vols à Kiruna en Suède autour du mois de juin (1 vol transatlantique et 1 ou 2 vols BSO courtes durées).
Des vols de Ballons Légers Dilatables peuvent être organisés régulièrement depuis Aire-sur-l'Adour, voire dans le cadre des campagnes BSO en 2024.
Dans le cadre de l'infrastructure de recherche IN-AIR, des vols avions (SAFIRE) peuvent être coordonnés avec des ballons lourds ou légers.
En ce qui concerne les activités déjà engagées avec participation financière du CNES, une fiche présentant l’avancement des travaux et les financements prévus sur les années à venir est également demandée.
Dans un contexte de coopération scientifique internationale lors d’un vol ballon, le PI ou Co-PI Français doit faire une proposition à l’APR en couvrant l’ensemble de l’instrumentation.
Documents liés à l’appel à proposition Ballons
Tous les documents :
- Offre ballons et nacelles 2022
- General User Manual
- Payload Gondola User Manual
- Telemetry integration guide
Document à compléter et à annexer à la proposition technique de l’APR, uniquement dans les cas de demande de vol :
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Les ballons au CNES
Les ballons sont les seuls véhicules capables d’étudier in situ et durablement l’atmosphère jusqu’à 40 km d’altitude.