TARANIS

À la chasse aux elfes atmosphériques

TARANIS aurait dû être le 1er satellite dédié à l'observation et la caractérisation des phénomènes lumineux, radiatifs et électromagnétiques qui se produisent entre 20 et 100 km d'altitude au-dessus des orages. Son lancement par le lanceur Vega depuis la base de Kourou a échoué le 17 novembre 2020.

Vue d’artiste du satellite TARANIS
Vue d’artiste du satellite TARANIS © CNES

Informations essentielles

MissionÉtude des phénomènes lumineux transitoires (TLE) et des flashs gamma terrestres (TGF)
Domaine CNESSciences
Date de débutEchec du lancement le 17 novembre 2020
PartenairesCNRS, CEA/DAM avec des contributions de laboratoires étrangers
LieuOrbite polaire héliosynchrone à 700 km d'altitude
DuréeDe 2 à 4 ans
Statut du projetTerminé

Chiffres clés

  • 200 kg masse du satellite
  • 1m3 volume du satellite
  • 6 instruments à bord
  • 5 laboratoires français impliqués

 

Dates clés

  • 17 novembre 2020 : Echec du lancement du satellite TARANIS par Vega
  • Août 2018 : Couplage de la charge utile et de la plateforme
  • Septembre 2017 : Livraison de la charge utile
  • Juin 2007 : Passage en phase B du développement

 

Le projet en bref

Chez les celtes, TARANIS est le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre. Un nom prédestiné pour un satellite qui devait étudier les gigantesques « flashs lumineux » de 30 à 90 km de haut qui explosent au-dessus des gros nuages d'orages tels ceux de la ceinture intertropicale. Le lancement a échoué le 17 novembre 2020.

Découverts il y une vingtaine d’années, ces phénomènes lumineux transitoires (surnommés TLE pour Transient Luminous Events) restent mystérieux et très divers avec des « elfes », des « sprites », des « blue jets » ... Ils sont parfois accompagnés de rayonnements X et gamma de très forte intensité émis en direction de l’espace (appelés TGF pour Terrestrial Gamma-ray Flash). La corrélation entre ces TLE et TGF est l’une des questions scientifiques à laquelle la mission TARANIS (Tool for the Analysis of RAdiation from lightNing and Sprites) aurait dû répondre.

Pendant 2 ans minimum, le micro-satellite TARANIS aurait dû survoler des milliers de TLE et TGF. Les instruments scientifiques à bord devaient détecter ces phénomènes et d’enregistrer à haute résolution leurs signatures lumineuses, radiatives ainsi que les perturbations électromagnétiques qu’ils provoquent dans la haute atmosphère terrestre. 

TARANIS devait ainsi apporter des données uniques pour comprendre les mécanismes à l’origine des transferts d’énergie s'effectuant à la suite d'éclairs entre l’atmosphère, l’ionosphère et la magnétosphère, ainsi que leurs possibles impacts sur l’environnement de la Terre.

 

Rôle du CNES dans le projet

Initiateur de cette mission, le CNES assurait la maîtrise d’œuvre, l’intégration de la charge utile sur la plateforme – issue de sa filière de micro-satellite Myriade – et les essais de TARANIS.

 

Contact CNES

Responsable thématique (SHM) Soleil, Héliosphère, Magnétosphères du CNES
Kader AMSIF
Courriel : kader.amsif at cnes.fr

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