Sentinel-6

Mesurer la hauteur des océans jusqu'en 2030+

Depuis 1992, des satellites mesurent avec précision la hauteur des océans depuis 1 336 km d'altitude. Afin d'assurer la continuité de ces observations – capitales dans le contexte du réchauffement climatique –, un nouveau satellite a été lancé en 2020 et sera suivi par un autre en 2025.

Vue d’artiste de l’un des deux satellites Jason-CS/Sentinel-6
Vue d’artiste de l’un des deux satellites Jason-CS/Sentinel-6 © ESA

Informations essentielles

MissionMesurer avec précision la hauteur des océans
Domaine CNESObservation
Date de début1er lancement le 21 novembre 2020
PartenairesUnion européenne, ESA, EUMETSAT et NASA avec un support français (CNES) et américain (NOAA), Airbus Defence & Space
LieuOrbite circulaire inclinée de 66° à 
1 336 km d'altitude
Durée5,5 ans puis prolongation de 2 ans
Statut du projetEn développement

Chiffres clés

  • 2 satellites dans la mission Sentinel 6
  • 10 jours : période de passage au-dessus du même point
  • 1420 kg : masse de chaque satellite Sentinel-6
  • 6 instruments et équipements à bord de chaque satellite Sentinel-6

Dates clés

  • 2025 : Lancement de Sentinel-6 B.
  • 21 novembre 2020 : Lancement de Sentinel-6 A Michael Freilich par Falcon 9.
  • 01 décembre 2015 : Approbation de l’accord ESA/EUMETSAT par EUMETSAT.
  • 09 septembre 2015 : Souscription de EUMETSAT.
  • 11 mai 2015 : L’ESA confie la réalisation de Sentinel-6 A à Airbus Defence and Space.
  • 2014 : Entrée en phase opérationnelle de Copernicus
  • Fin 2013 : Projet Jason-CS/Sentinel-6 décidé par l’ESA.
  • 2012 : L’initiative GMES est renommée Copernicus
  • 2001 : L’UE et l’ESA lancent l’initiative Global Monitoring for Environment and Security
  • 1998 : Création du programme Copernicus

Le projet en bref

Topex-Poseidon a été le 1er satellite en 1992 à se positionner sur une orbite fortement inclinée à 1 336 km d'altitude. Elle lui a permis de repasser tous les 10 jours au-dessus des mêmes points et de survoler 95 % des océans libres de glace. En 2001, Jason-1 s'est placé sur la même orbite, puis ce fût au tour de Jason-2 en 2008 et enfin de Jason-3 en 2016.

Tous ces satellites franco-américains ont initié une série de données exceptionnelles sur la topographie des océans permettant de suivre les creux et les bosses générés par les courants marins, de déterminer avec précision l'élévation du niveau des mers. Pour poursuivre cette mission capitale dans le contexte du réchauffement climatique, le satellite Sentinel-6A Michael Freilich a été lancé le 21 novembre 2020 et le satellite Sentinel-6B sera lancé en 2025. Positionnés sur la même orbite que leurs prédécesseurs, ils sont équipés du même type d'instruments afin d'assurer la cohérence des mesures, essentielles aux études scientifiques.

La mission Sentinel-6 s'inscrit dans le programme européen Copernicus et dans le projet d'océanographie opérationnelle MyOcean financé par la Commission européenne. Cette mission est une coopération entre l'ESA, la Commission Européenne et Eumetsat. Les Etats-Unis sont également un partenaire clé de la mission, avec la NASA et la NOAA jouant un rôle dans le lancement, les opérations côté USA et la fourniture d'un radiomètre, d'un récepteur GNSS-RO et d'un Rétroréflecteur Laser.

Rôle du CNES dans le projet

Autre partenaire clé de cette mission, le CNES a la charge de la fourniture de l'orbite précise du satellite, via son instrument DORIS et la soixantaine de stations terrestres associées, et le récepteur GNSS-POD. Il est aussi responsable de l'expertise et de l'évaluation de la performance de la mission.

Contacts CNES

Chef de Projet développement CNES
Gilles TAVERNIER
Courriel : gilles.tavernier at cnes.fr

Responsable de programme Copernicus
Hervé JEANJEAN
Courriel : herve.jeanjean at cnes.fr

Responsable thématique Océan du CNES
Yannice FAUGERE
Courriel : yannice.faugere at cnes.fr

Le site web du CNES est en cours de refonte et plusieurs pages relatives aux projets sont temporairement indisponibles. Les contenus seront à nouveau disponibles début 2025. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.