Ce mois de décembre, au Centre spatial guyanais, on s’est activé pour les derniers préparatifs. Pas ceux de Noël, ceux d’Ariane 6 ! Les équipes d’Arianespace, l’opérateur de la fusée, de l’ESA et du CNES ont été à pied d’œuvre pour la réussite de la dernière mission de l’année 2025 du lanceur lourd européen. Ce lancement a eu lieu le mercredi 17 décembre à 2h01 heure locale à Kourou, 6h01 heure de Paris, et a été un succès total.

Cette cinquième Ariane 6 emportait sous sa coiffe une paire de satellites Galileo qui ont rejoint la constellation du même nom. Les satellites ont été placés sur une orbite moyenne (MEO) à environ 22 922 km d'altitude. Leur séparation est intervenue 3 heures et 55 minutes après le décollage, ils ont ensuite et rejoint progressivement leur orbite opérationnelle finale à 23 222 km d’altitude.

Zoom sur les passagers

Ces deux satellites, dénommés SAT 33 et SAT 34, viennent améliorer la précision, la disponibilité et la robustesse du système mondial de navigation par satellite de l’Union européenne, équivalent européen du GPS américain. Galileo est l’un des piliers du Programme spatial de l'Union européenne. Le système appartient à l'UE et est géré par la Commission européenne (EUSPA).

Le CNES, agence spatiale française, est impliqué dans l’évaluation des performances de Galileo dans le cadre d’un consortium œuvrant pour l’EUSPA. Nous exploitons également le Centre de service Galileo SAR (Search and Rescue, « rechercher et secourir ») qui collecte et diffuse aux centres d’intervention les alarmes émises par les balises de détresse du monde entier – alarmes relayées par les satellites Galileo.