Lancement de Vega-C (VV25)

  • Transport spatial

Le lanceur léger européen de nouvelle génération décollera le 3 décembre 2024 depuis le CSG, en vue de placer en orbite le satellite Sentinel-1C du programme européen Copernicus.
Pose du moteur-fusée Zefiro-9 en zone de lancement (ZLV) Vega au Centre Spatial Guyanais.
© CNES/ESA/Arianespace/Optique Vidéo CSG/S. Martin
  • Le Mardi 03 décembre 2024
  • 18h20 (heure locale), 22h20 (heure de Paris)
  • Kourou

Le prochain lancement prévu au Centre spatial guyanais (CSG) est celui du lanceur européen Vega-C, qui marque ainsi son retour en vol. Il embarquera sous sa coiffe le satellite d’observation de la terre Sentinel-1C du programme européen Copernicus.

Vega-C décollera depuis le CSG le 3 décembre 2024 en vue de placer son passager sur une orbite héliosynchrone, à une altitude d'environ 700 km. La séparation du vaisseau spatial aura lieu 1 heure et 43 minutes après le décollage.

Voir le lancement

Vega-C est une version évoluée et à capacité accrue de la famille de lanceurs européens Vega. Leur objectif : placer sur différentes orbites des charges utiles légères principalement dédiées à l’observation de la Terre et à la science. Vega-C succède au modèle initial, qui a effectué sa dernière mission cet été (VV24). Il pourra livrer ses charges utiles sur trois orbites différentes lors d’une même mission, au lieu de deux précédemment avec Vega. 

Vue d'artiste du lanceur Vega-C.
Vue d'artiste du lanceur Vega-C. © ESA - P. Carril

Les acteurs du projet

Fruit de la coopération de 10 pays européens, le programme Vega a été développé sous la direction de l’ESA, avec l’Agence spatiale italienne (ASI) en premier contributeur et Avio Spa (Colleferro, Italie) en tant que maître d’œuvre. L’industriel italien est chargé de livrer un lanceur « prêt à décoller » à Arianespace, qui restera l’opérateur de Vega-C jusqu’à la mission VV29.

 

Le CNES, en plus de gérer les infrastructures du CSG ainsi que les stations qui assurent le suivi lors des lancements, est impliqué dans le développement de l’étage propulsif P120C. L’agence française notamment a supervisé les trois tests au sol du P120C sur le banc d’essai des propulseurs à poudre en Guyane.

Le passager : Sentinel-1C, vigie de la Terre

Le satellite Sentinel-1C, troisième satellite de la mission Copernicus Sentinel-1, aura la tâche essentielle de fournir des images radar de la surface de la Terre par tous les temps, de jour comme de nuit. Il fournira ainsi des données environnementales cruciales pour la planète.

Sentinel-1C fait partie de Copernicus, la composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Ce système, le plus performant au monde, fournit aux autorités publiques, aux entreprises et aux citoyens du monde entier des données et des services d’observation de la Terre continus, gratuits et fiables. Géré par la Commission européenne, le programme Copernicus est financé par l’Union européenne avec une contribution de l’ESA.

Vue d'artiste du satellite Sentinel-1C.
Vue d'artiste du satellite Sentinel-1C. © ESA - P. Carril

Pour mener à bien sa mission, Copernicus s’appuie à la fois sur la constellation de satellites Sentinel (radar, optique, altimétrie, composition de l’atmosphère) et sur des missions contributrices (provenant des infrastructures nationales, européennes et internationales). La France met ainsi à la disposition de Copernicus plusieurs satellites comme Jason et Pléiades. Aux côtés des moyens spatiaux s’ajoutent des données in situ fournies par les pays-membres et un segment sol permettant l’acquisition, le traitement et la distribution des données.

Plus de détails sur Sentinel 1-C sur le site de l’ESA (anglais)

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