L’objectif du programme Syracuse IV est de permettre le maintien de la permanence des communications en tout temps au profit des armées (paix, crise ou catastrophe majeure), grâce à une nouvelle génération de satellites militaires de télécommunication en orbite géostationnaire. Deux satellites, 4A et 4B, sont prévus dans le programme.
Informations essentielles
Mission | Maintenir la permanence des communications en tout temps |
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Domaine CNES | Défense |
Date de début | Programme lancé en 2015 |
Partenaires | DGA, Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space |
Lieu | Orbite géostationnaire |
Durée | 15 ans |
Chiffres clés
- 2 satellites dans la constellation
- 3500 kg : masse de chacun des satellites
Dates clés
- 5 juillet 2023 : Lancement du satellite Syracuse-4B par Ariane 5 ECA
- 24 octobre 2021 : Lancement du satellite Syracuse-4A par Ariane 5 ECA
- Décembre 2015 : Lancement du programme par la DGA
Le projet en bref
Syracuse IV (SYstème de RAdioCommunication Utilisant un SatellitE, anciennement connue sous le nom de COMSAT-NG) introduit des innovations pour améliorer les performances des communications des forces armées, parmi lesquelles de nouvelles antennes principales et de nouveaux centres de contrôle au sol, ainsi que des bandes de fréquences plus importantes (Bande X et Bande Ka) et un système antibrouillage offrant des performances accrues en matière de capacités de communication, de flexibilité et de résistance au brouillage.
La charge utile est identique pour les deux satellites. En revanche, deux types différents de plateformes à propulsion électrique sont utilisés : plateforme SpaceBus Neo 100 de Thales Alenia Space pour Syracuse 4A et plateforme Eurostar 3 000 d’Airbus Defence & Space pour Syracuse 4B.
Syracuse 4A a été lancé par une fusée Ariane 5 depuis Kourou en octobre 2021. Sa revue d’acceptation en orbite a eu lieu en 2022 avec le niveau de performances attendu. Syracuse 4B a été lancé, également depuis Kourou par Ariane 5, lors de son dernier vol, en juillet 2023.
Les deux satellites ont vocation à répondre à l'augmentation des débits liée à la numérisation croissante du champ de bataille et à apporter une capacité SATCOM à de nouveaux utilisateurs, notamment les drones, les stations terrestres en mouvement et les porteurs aéronautiques.
Rôle du CNES dans le projet
Dans la phase initiale de montage du programme et de négociation industrielle, le CNES a apporté à la DGA ses compétences en analyse de la valeur et en conception de charge utile. Depuis la signature du contrat de développement fin 2015, le CNES et la DGA ont piloté l’ensemble du développement industriel du programme en équipe intégrée. Le CNES pilote par ailleurs les activités industrielles relatives au système spatial et ses performances.