Parker Solar Probe

Explorer la couronne solaire

La sonde américaine Parker Solar Probe (PSP) a été lancée avec succès le 12 août 2018. Elle est la première mission à explorer in-situ l’atmosphère solaire.

Vue d’artiste de la sonde Parker Solar Probe
Vue d’artiste de la sonde Parker Solar Probe © NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory

Informations essentielles

MissionEtudier la couronne solaire
Domaine CNESSciences
Date de débutLancement le 12 août 2018
PartenairesNASA, CNRS, LPC2E, OBSPM/LESIA, IRAP, LPP, LAM, PROMES
LieuOrbite elliptique autour du Soleil avec un périhélie à 0,045 UA et un aphélie à 0,73 UA
Durée6,9 ans
Statut du projetEn exploitation

Chiffres clés

  • 685 kg : masse de la sonde
  • 4 instruments à bord
  • 7 assistances gravitationnelles de Vénus
  • 6 laboratoires français impliqués

Dates clés

  • 2023 à 2025 : Plus proches survols du Soleil de la sonde
  • 2018 à 2023 : 7 assistances gravitationnelles de Vénus
  • 12 août 2018 : Lancement de la sonde Parker Solar Probe par Delta IV Heavy
  • Mai 2017 : La mission est renommée Parker Solar Probe
  • 2014 : Passage en phase C/D du développement
  • 2008 : Le projet est affiné, financé, et renommé Solar Probe Plus
  • 2004 : Début du projet Solar Probe

Le projet en bref

Lancée par une fusée Delta IV Heavy, la sonde Parker Solar Probe a utilisé par 7 fois l'assistance gravitationnelle de Vénus afin d'atteindre la couronne solaire. Ces accélérations successives en font l'engin spatial le plus rapide de tous les temps. Elle est aussi la première sonde à étudier le vent solaire in situ grâce à 4 ensembles instrumentaux. Le vent solaire ? C'est ce flux d'ions et d'électrons expulsés à grande vitesse dans le milieu interplanétaire par notre étoile. Parker Solar Probe doit passer à plusieurs reprises à moins de 7 millions de kilomètres (9,86 rayons solaires) de la surface du Soleil et faire face à des températures de 1400 °C.

Une des principales tâches de PSP est la caractérisation des différents types d’ondes présentes dans le vent solaire, entre le périhélie (9,86 rayons solaires) et l’aphélie (55 rayons solaires) de la mission. La nature de ces ondes et l’évolution dynamique du vent solaire sont en effet les clés de la compréhension du chauffage et de l’accélération du vent solaire. A cela s’ajoutent plusieurs autres objectifs scientifiques, tels que la nature des sources (intermittentes ou non) du vent solaire, l’impact de l’activité d’ondes sur le transport de particules, etc.

La mesure du champ magnétique alternatif est effectuée par le capteur SCM (Search-Coil Magnetometer), qui est conçu et est exploité par le LPC2E. SCM est le seul instrument français (et étranger) à voler à bord de Parker Solar Probe.

Rôle du CNES dans le projet

Soutenus par le CNES, des laboratoires français (LPC2E, LESIA, IRAP, LPP, LAM) contribuent aux instruments de Parker Solar Probe. Le laboratoire PROMES, qui opère le four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées Orientales, est également associé à la mission : il étudie le comportement à haute température des parties des instruments scientifiques qui ne seront pas protégées par le bouclier solaire.

Contact CNES

Responsable thématique (SHM) Soleil, Héliosphère, Magnétosphères du CNES
Kader AMSIF
Courriel : kader.amsif at cnes.fr

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