Catalogue des capacités de l’industrie spatiale française
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EDITORIAL
Depuis quelques années, le secteur spatial connait des évolutions considérables. Les ambitions de nouveaux acteurs publics et privés ainsi que la numérisation de l’économie, en ont changé les règles traditionnelles, générant notamment une baisse des coûts et une multiplication des projets de lanceurs, de satellites ou de services. Les frontières entre amont et aval, civil et militaire ou encore public et privé, autrefois très marquées, tendent aujourd’hui à s’estomper, créant de nouveaux paradigmes dans lesquels les liens d’interdépendance entre ces différents secteurs se sont renforcés.
Dans ce contexte évolutif, l’Europe reste fermement installée dans le trio de tête des puissances spatiales, derrière les Etats-Unis et bien souvent devant la Chine, avec des dizaines de milliers d’emplois directement liés au spatial.
La France est le moteur historique de ce succès européen, avec un secteur spatial particulièrement performant, dans lequel le CNES articule et irrigue les mondes de la recherche et de l’industrie.
Grâce à une politique industrielle volontariste, menée depuis plus d’un demi-siècle et s’appuyant sur des investissements publics ciblés, notre pays dispose d’une industrie spatiale puissante et compétitive, dont la qualité et la fiabilité des réalisations sont unanimement reconnues. Celle-ci représente aujourd’hui plus du tiers des emplois liés au spatial en Europe et génère environ la moitié du chiffre d’affaires dégagé par le secteur spatial européen.
C’est la raison pour laquelle le CNES est particulièrement heureux de publier ce catalogue des capacités de l’industrie spatiale française, dans l’objectif qu’il contribue à promouvoir les coopérations entre agences spatiales, instituts de recherche et industriels et qu’il favorise le « réflexe France » : seul le partage des ambitions, des horizons et des savoir-faire permettra d’affronter les nouveaux enjeux du spatial et de continuer ainsi à inventer l’espace de demain.
Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, le 12 avril 2020.
