De 2006 à 2014, la sonde européenne Venus Express a orbité autour de la planète Vénus. Sa mission ? Etudier son atmosphère, mais aussi sa possible activité volcanique et sismique. Les données transmises par la sonde au cours de ces neuf années ont permis aux planétologues de mieux connaître Vénus, qui était jusqu'ici mal connue.
Informations essentielles
Mission | Étude de l'atmosphère de Vénus |
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Domaine CNES | Sciences |
Date de début | Lancement le 9 novembre 2005 |
Partenaires | ESA, CNRS, LESIA, IRAP, IAS, LATMOS |
Lieu | Vénus, orbite polaire 250 – 66.000 km |
Durée | La mission d'une durée initiale de 500 jours a été prolongée à quatre reprises et s'est achevée le 28 novembre 2014 |
Statut du projet | Terminé |
Chiffres clés
- 1270 kg : masse de la sonde
- 1,65 m x 1,7 m x 1,4 m : dimensions de la sonde
- 7 instruments à bord
- 5 laboratoires français impliqués
Dates clés
- 28 novembre 2014 : Perte de communication avec la sonde et fin de la mission
- 19 novembre 2010 : L’ESA prolonge la mission jusqu’au 31 décembre 2014
- 2 octobre 2009 : L’ESA prolonge la mission jusqu’au 31 décembre 2012
- 9 novembre 2005 : Lancement de la sonde Venus Express par Soyouz-FG-Fregat
- Avril 2004 : Intégration de la sonde
- Juillet 2001 : Début du projet Venus Express
- Mars 2001 : L’ESA décide de mener un projet avec l’architecture de la sonde Mars Express
Le projet en bref
Bien que proche de la Terre, Vénus est une planète encore mal connue car enveloppée par une enveloppe nuageuse opaque. Pour remédier à ce manque d'information, l'ESA (Agence spatiale européenne) a lancé en novembre 2005 la sonde Venus Express qui est arrivée en orbite autour de Vénus en avril 2006. Sa mission ? En premier lieu, analyser l'atmosphère de la planète afin d'en déterminer la composition et la dynamique. Mais aussi étudier s’il existe une activité volcanique voire sismique. Ces mesures pourraient à terme permettre de comprendre pourquoi le destin de Vénus, dont la température de surface avoisine les 460 °C, a été aussi différent de celui de la Terre. Depuis le lancement de la mission, Venus Express a obtenu plusieurs résultats importants comme par exemple la détection de dioxyde de soufre dans la haute atmosphère, une molécule qui est à l’origine de la couche de nuages d’acide sulfurique qui recouvre Vénus. Ou encore la confirmation de l’existence d’un double vortex nuageux au-dessus du pôle Sud de Vénus.
Pour réaliser ces mesures, Venus Express disposait de 7 instruments, dont le spectro-imageur Virtis (Visible and InfraRed Thermal Imaging Spectrometer), le spectromètre Spicav (SPectroscopy for the Investigation of the Characteristics of the Atmosphere of Venus), l'analyseur de plasma Aspera-4 (Analyzer of Space Plasmas and Energetic Atoms), trois instruments respectivement développés par le LESIA (Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique, Meudon), le LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales) à Guyancourt et l'IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie) à Toulouse.
Rôle du CNES dans le projet
Le CNES a fourni aux laboratoires français impliqués un soutien lors de la phase de développement des instruments, et les a accompagnés également tout au long de la phase de recueil des données.
Contact CNES
Responsable thématique Planètes et Petits Corps du Système Solaire du CNES
Francis ROCARD
Courriel : francis.rocard at cnes.fr