Megha-Tropiques

Étudier l'atmosphère agitée de la ceinture intertropicale


Lancé en 2011, le satellite franco-indien Megha-Tropiques avait ses instruments pointés sur l’atmosphère de la ceinture intertropicale, là où naissent les phénomènes météorologiques les plus violents de la planète : cyclones, moussons...

Vue d’artiste du satellite Megha-Tropiques
Vue d’artiste du satellite Megha-Tropiques © CNES/PHOTON/REGY Michel, 2011

Informations essentielles

MissionÉtude de l'atmosphère de la zone intertropicale
Domaine CNESObservation
Date de débutLancement le 12 octobre 2011
PartenairesISRO, OMP/LEGOS
LieuOrbite équatoriale avec une inclinaison de 20° par rapport de l'équateur
DuréeMission prolongée plusieurs fois
Statut du projetTerminé

Chiffres clés

  • 1000 kg : masse du satellite
  • 4 instruments à bord
  • 10 km : résolution horizontale pour les cellules convectives et la vapeur d'eau
  • 40 km : résolution horizontale pour le budget radiatif et les autres paramètres nuageux.

Dates clés

  • Mars 2023 : Fin de la mission
  • Août 2016 : Décision de prolonger la mission de 4 ans
  • 23 mai 2014 : Décision de prolonger la mission de 2 ans
  • 12 octobre 2011 : Lancement du satellite Megha-Tropiques par PSLV
  • 2004 : Début du développement du projet Megha-Tropiques

Le projet en bref

Cette mission était dédiée à l'étude du cycle de l'eau et des échanges d'énergie dans l'atmosphère tropicale qui a une importance majeure pour la compréhension du climat, du cycle de l’eau et du bilan énergétique. Mégha-Tropiques nous a ainsi aidé à mieux comprendre les modalités du transport et de la distribution de la vapeur d'eau dans l'atmosphère, les conséquences sur le bilan énergétique dans ces régions et la formation et l'évolution des systèmes convectifs tropicaux, en vue de mieux caractériser les changements climatiques. L’objectif était de mieux prédire les événements extrêmes dans les régions tropicales et donc de mieux protéger les populations.

Durant la mission, plus de dix ans de données d'une qualité remarquable ont été accumulées et constituent un apport scientifique considérable. En effet, pour répondre à la demande des utilisateurs, la mission initialement prévue pour trois ans a été prolongée plusieurs fois, ce qui a été rendu possible grâce à la parfaite santé du satellite et de ses instruments SAPHIR et ScaRaB. Megha-Tropiques a fait partie de la constellation des satellites de la mission GPM (Global Precipitation Measurement) menée conjointement par les Agences spatiales américaine (NASA), japonaise (JAXA), indienne (ISRO) et française (CNES).

Le radiomètre imageur MADRAS, conçu par l'ISRO et le CNES, visait à recueillir des données sur les pluies, la vapeur d'eau et les nuages ; le radiomètre sondeur SAPHIR, développé par le CNES, a permis de mesurer le profil vertical de l'humidité dans l'atmosphère ; le radiomètre large bande ScaRaB, également développé par le CNES, a réalisé des mesures du bilan radiatif de la Terre.

Rôle du CNES dans le projet

Le CNES, maître d'œuvre du développement des instruments SAPHIR et ScaRaB et responsable conjointement avec l'ISRO du développement de l'instrument MADRAS, a réalisé, au côté de l'ISRO, les opérations de mise en route des instruments.
Le Centre d'Expertise MEGHA-TROPIQUES a permis au CNES d'assurer sa responsabilité d'expertise technique sur les instruments ScaRaB, SAPHIR et MADRAS. Le CNES recevait dans son centre d'expertise, les données brutes des instruments et effectuait la surveillance des paramètres technologiques pour les éléments de sa contribution.
Le CNES a conduit des travaux de recette en vol pour les 3 instruments SAPHIR, ScaRaB et MADRAS.
Le CNES a collecté une partie des données de Megha-Tropiques depuis sa station de Kourou.

Contact CNES

Responsable thématique Physique de l’Atmosphère, Météorologie du CNES
Adrien DESCHAMPS
Courriel : adrien.deschamps at cnes.fr

Le site web du CNES est en cours de refonte et plusieurs pages relatives aux projets sont temporairement indisponibles. Les contenus seront à nouveau disponibles début 2025. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.