De nombreux objets de l’Univers émettent des rayons gamma, comme les étoiles en fin de vie ou les noyaux actifs de galaxie. Le télescope spatial Fermi a justement pour mission d’étudier ce type de rayonnement, avec un gain de sensibilité tel qu’il dévoile des régions de l’Univers encore inexplorées.
Informations essentielles
Mission | Etudier les rayons gamma de haute énergie émis par certains objets célestes, les pulsars ou les noyaux actifs de galaxie |
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Domaine CNES | Sciences |
Date de début | Lancement le 11 juin 2008 |
Partenaires | NASA, DOE, CNRS, CEA |
Lieu | Orbite terrestre à 565 km d’altitude |
Durée | Entre 5 et 10 ans (initialement) |
Statut du projet | En exploitation |
Chiffres clés
- 4303 kg : masse du satellite
- 5 keV à 300 GeV : gamme d’énergie des rayons gamma détectables
- 2,8 x 2,5 x 2,5 m : dimensions du satellite
- 3h : période d’observation de l’ensemble du ciel
Dates clés
- 2019 : La NASA prolonge la mission
- Août 2013 : La NASA prolonge la mission de 5 ans
- 26 août 2008 : Le télescope GLAST est renommé en Fermi
- 11 juin 2008 : Lancement du télescope GLAST par Delta II
Le projet en bref
Le télescope spatial Fermi – également connu sous le nom de GLAST ou de FGST – est un projet international initié par la NASA auquel participent des laboratoires de recherche français, allemand, italien, japonais et suédois. L’objectif de ce télescope est de capter le rayonnement gamma environnant et ainsi de glaner de nouvelles informations sur les évènements les plus violents de l’Univers. Fermi a été lancé le 11 juin 2008 à Cap Canaveral (Floride) par une fusée Delta II.
Les rayonnements gamma accompagnent les phénomènes les plus violents du cosmos tels que les explosions d’étoiles en fin de vie, connues sous le nom de pulsars, et les galaxies qui hébergent des trous noirs supermassifs. Equipé d’un ensemble de détecteurs de sursaut gamma (GBM) et d’un télescope nouvelle génération (LAT), le télescope Fermi a d’ores et déjà détecté un millier de sources parmi lesquelles figurent des jets de noyaux actifs de galaxie, des pulsars jeunes et des pulsars millisecondes, des binaires gamma et des restes de supernova.
Rôle du CNES dans le projet
Cette mission spatiale est financée par la NASA et le Département de l'Énergie américaine, avec la participation de nombreux laboratoires. Côté français, le Laboratoire de Physique des Deux Infinis Bordeaux (LP2IB), ex-Centre d’Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan (CENBG), le Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR) de l’École Polytechnique, le Laboratoire Univers et Particules de Montpellier (LUPM) et le Département d’Astrophysique du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA/Dap) de Saclay, soutenus par le CNES, participent à cette mission.
Contact CNES
Responsable du domaine Astronomie et Astrophysique du CNES
Philippe LAUDET
Courriel : philippe.laudet at cnes.fr