L’étang de Berre est situé entre l’agglomération de Marseille à l’Est, le complexe industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer à l’Ouest et la Côte Bleue au Sud. Cette lagune côtière d’eau salée couvre 150 km2 et sa profondeur est au maximum de 9 m. Les modifications de sa profondeur et son eutrophisation révèlent son histoire contemporaine conflictuelle liée à une industrialisation importante après la 1ère Guerre mondiale. L’étang est ouvert sur le Golfe de Fos par le canal de Caronte long de 6 km aménagé dès l’époque romaine et aujourd’hui assez profond pour des navires importants se dirigeant vers le site industriel de Berre. L’occupation humaine très ancienne s’est accentuée au XXème siècle avec de profondes transformations économiques dont témoigne l’image satellite. Cet espace associe des activités agricoles, industrielles et de loisirs et l’urbanisation s’étend de manière discontinue autour de l’étang. Pris entre son intégration dans l’agglomération marseillaise, sa concentration de sites industriels classés Seveso et sa volonté de préserver son environnement, l’étang de Berre est un espace en pleine recomposition.
Légende de l’image
Cette image dé l'étang de Berre, situé à l'ouest de Marseille, a été prise par le satellite Sentinel-2A le 10 mars 2021. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.
Ci-contre, la même image satelitte présente des repères géographiques de la région.
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Repères géographiques
Présentation de l’image globale
L’étang de Berre : un écosystème lagunaire sous fortes contraintes
Un système lagunaire méditerranéen exceptionnel
Sur cette image, on voit que l’étang de Berre est un écosystème lagunaire complexe qui rassemble en fait quatre étangs en communication plus ou moins importante : le Grand étang au centre, l’étang de Vaïné à l’Est, l’étang de Bolmon au Sud et l’étang de l’Olivier au Nord-Ouest. En Europe, les lagunes côtières sont particulièrement importantes autour de la Méditerranée et celle de Berre est la plus vaste ; à tel point qu’elle fut longtemps qualifiée de “mer” par Elisée Reclus à la fin du XIXe siècle : “la non-utilisation de cette petite mer comme port de refuge et de commerce est une sorte de scandale économique”. La réalisation de ses vœux n’a-t-elle point produit un autre scandale, environnemental cette fois, avec une eau saumâtre dégageant souvent une odeur repoussante, des déchets accumulés sur les berges et une image industrielle encore très négative associée à ce territoire ?
Cet écosystème fragile a été en effet largement eutrophisé par l’enrichissement de l’eau en éléments nutritifs qui a provoqué un développement accéléré des algues et des végétaux d’espèces supérieures entraînant une dégradation de la qualité de l’eau. L’industrialisation et l’urbanisation de l’étang de Berre depuis un siècle ont particulièrement modifié cet écosystème et créé des tensions entre les acteurs locaux (habitants, communes et associations), nationaux (Etat) et internationaux avec des firmes transnationales, essentiellement de la pétrochimie.
Bassin-versant, énergie et eutrophisation
L'étang de Berre reçoit l’eau de quatre rivières ; mais les apports de son bassin-versant naturel sont complétés par ceux du canal EDF Durance-Verdon, au Nord sur l’image. Cette conduite est la principale source d’eutrophisation de l’étang et de sa dégradation. En effet, la mise en service de la centrale hydroélectrique EDF en 1966, pour alimenter les sites industriels de l’étang, a profondément modifié le fonctionnement hydrologique de l’étang. Ainsi la pêche décline-t-elle à partir de la mise en activité de la centrale car le canal EDF apporte jusqu'à 600.000 tonnes de limons. Face aux constats d'eutrophisation de l’étang et aux mouvements de contestation mené par les riverains, dès les années 1980, ces rejets sont divisés par dix.
Cet arrêt de la dégradation des eaux permet de nouveau le développement de poissons (anguilles et loups) et crustacés. La meilleure qualité des eaux de l’étang est renforcée par un marketing territorial et l’attribution de “pavillons bleus” pour de nombreuses plages. Pour beaucoup de communes, il s’agit de changer l’image industrielle et polluée de l’étang et d’imposer l’image d’un territoire tourné vers les loisirs où barques de pêche, planches à voile et voiliers remplaceraient les cargos.
Les rives fortement urbanisées et industrialisées d’un système polynucléaire
Le pourtour de l’étang de Berre est constitué de plusieurs sous-ensembles plus ou moins urbanisés et industrialisés.
Le pôle de Marignane : un grand pôle aéroportuaire et aéronautique. Au Sud-Est, Marignane, pôle économique de l’étang, est une ville de 30 000 habitants qui constitue la partie occidentale de l’agglomération de Marseille. L’aéroport et sa zone industrielle constituent le centre économique de l’étang. L’aéroport, avec une piste en partie construite sur l’eau, est installé depuis 1922. L’histoire de l’étang est en effet étroitement associée à celle de l'aéronautique puisque le 1er vol d’un hydravion y est réalisé en 1910 par Henri Fabre avec son hydro-aéroplane “canard”. Des grands hangars pour hydravions sont ensuite installés dans l’Entre-deux guerre avec près de 3.000 soldats.
Martigues. A l’Ouest, Martigues fait face à Marignane. C’est la "capitale" historique, de l’étang de Berre. Avec près de 50.000 habitants, elle est surnommée la “Venise Provençale”. C’est une ville dont la mairie demeure encore communiste aujourd’hui et qui est marquée par l’industrie pétrolière autour des quartiers de La Mède et Lavéra. Martigues développe désormais des activités de loisirs et de tourisme, particulièrement sur l’étang.
La chaîne de l’Estaque et la Côte bleue. Entre Marignane et Martigues, l’urbanisation est interrompue par l’étang protégé de Bolmon et ses marais en vert clair. Plus au Sud, au-delà de l’autoroute A55, la chaîne de l’Estaque forme une coupure avant la Côte bleue. Ses stations balnéaires sont devenues des communes périurbaines aisées - Carry le Rouet, Sausset les Pins - de l’agglomération de Marseille. La Côte bleue offre des paysages très différents des usines de l’étang à quelques kilomètres à vol d’oiseau. C’est un littoral très convoité et très touristique mis en valeur par des peintres ou des réalisateurs (cf. R. Guédiguian).
La forte densité des réseaux logistiques. C’est dans cette partie méridionale de l’étang de Martigues à Berre que les réseaux de transports sont les plus denses avec un aéroport, des autoroutes et des voies ferrées. A l’Est de Marignane, l'autoroute A7 puis la LGV (Ligne Grande Vitesse) sont visibles. A l’échelle nationale, LGV et A7 sont des axes structurants entre Marseille, Lyon et Paris. Ils ont favorisé le développement de l'agglomération marseillaise vers l’étang et l’installation de nombreuses zones d’activités. Au Sud de Marignane, l’A55 relie Marseille au complexe industriel de Fos-sur-Mer identifiable sur l’image. Le transport maritime joue désormais un rôle secondaire dans l’étang de Berre. Les installations portuaires industrielles de l’étang sont en déclin et la plaisance se développe.
La partie septentrionale de l’étang. Elle est beaucoup plus verte, moins urbanisée, davantage tournée vers des espaces protégés et des activités agricoles. De Berre à Istres, des marais salants, des champs de céréales, des serres, des plantations, des vignes et des marais protégés se succèdent, interrompus seulement par l’usine hydro-électrique et le village « vert » de Saint-Chamas. Des paysages bien différents sont perceptibles, tournant le dos aux industries, on peut observer une “petite Camargue” entre roselière et marais qui constituent une réserve ornithologique à l’ouest du canal EDF, face à l’étang de Bolmon sur l’autre rive.
En particulier, la partie Nord-ouest de l’étang autour de Saint-Chamas est la moins urbanisée et industrialisée. Les zones pavillonnaires s’étendent pourtant autour de Saint-Chamas et Istres (base aérienne) pour des populations assez aisées cherchant un cadre de vie éloignée de Marseille et autour d’un étang aux paysages plus attractifs. Cet espace est protégé car ce milieu fragile a subi de nombreux dommages en raison de l’apport en eau douce du canal EDF des années 1960 aux débuts des années 2000 où commence une vaste campagne de réhabilitation. La « petite Camargue » rassemble des flamants roses et d’autres échassiers dans une végétation très variée.
La base aérienne d’Istres : un rôle géostratégique majeur comme composante de la force de frappe nucléaire stratégique française. Au Nord-Est de l’étang, la ville d’Istres se tourne résolument vers des activités de loisirs avec port de plaisance, plages, campings et sentiers aménagés dont le GR 2013, 1er chemin de grande randonnée associant espaces urbains, périurbains et “naturels”. A quelques kilomètres, la base aérienne 125 Istres-Le Tubé est clairement visible, dotée de la plus longue piste d’Europe, elle rassemble 5.000 militaires. Elle est utilisée notamment pour des essais par les entreprises Dassault, Thalès et Safran, renforçant l’identité d’un territoire qui concentre nombre d’activités aéronautiques. Surtout, la base accueille, aux côtés de la base aérienne de Saint-Dizier, un des deux escadrons de chasse équipé de Mirage 2000N et des têtes et vecteurs nucléaires des Forces aériennes stratégiques, la seconde composante nucléaire stratégique française après les SNLE de la base sous-marine de l’Ile Longue.
L’étang peut ainsi être divisé en deux parties. Une partie septentrionale “verte” attractive pour les loisirs, et une partie méridionale en pleine recomposition où les industries et les transports jouent un rôle majeur. L’étang offre aussi un effet miroir entre ses rives. Deux villes face à face : Marignane pôle économique face à Martigues capitale historique, deux espaces « naturels » : l’étang de Bolmon face à la « petite Camargue », deux sites industriels celui de Berre face à celui de La Mède, deux aéroports Marignane face à Istres. On pourrait ainsi caricaturer : au Nord des roseaux et des bois, au Sud des cheminées et des réservoirs. Mais ce territoire fragmenté est plus complexe et sa diversité sans doute encore mal reconnue et mal perçue.
Zooms d’étude
Zoom 1. Marignane, Vitrolles : des communes de la banlieue marseillaise en crise ?
En 1995, deux communes du Sud-Est de l’étang de Berre ont retenu l’attention en élisant les 1ers maires du Front national, il s’agit de Marignane et Vitrolles. Ce vote protestataire, signe sans doute d’un malaise électoral, montre un espace perçu comme en crise, en recomposition. Marignane et Vitrolles, sont alors confrontées à leur intégration dans l’agglomération marseillaise, aux difficultés des sites industriels et à une image négative liée à la pollution de l’étang.
Dans les années 1970, de nombreux habitants ont tenté de “fuir” la ville de Marseille en achetant des maisons abordables d’où l’étendue des zones pavillonnaires. Ces communes sont progressivement « rattrapées » par l’agglomération marseillaise et la “vie nouvelle” de la ville nouvelle de Vitrolles apparaît progressivement pour beaucoup d'habitants comme un rêve déçu. Aujourd’hui, le renouveau de l’étang, la hausse des prix de l’immobilier et la forte augmentation des services de l’économie, dynamisée par la zone d‘activité de l’aéroport, favorisent une forme de gentrification dans ces communes.
Vitrolles (doc. 5) est coupée par l’A7, cette commune aux zones pavillonnaires, offre un cadre de vie attractif avec la plage des Marettes sur l’étang de Berre et à l’Est le plateau de Vitrolles, espace « naturel » préservé, où sont pratiquées des activités sportives. Ce village est devenu une commune aisée de l’agglomération marseillaise. Le cadre de vie encore verdoyant, avec ses champs, ses oliviers et ses forêts favorisent l’installation de cadres et classes moyennes dans des zones pavillonnaires agrémentées de nombreux équipements sportifs, à proximité des pôles économiques de Marignane et Aix en Provence.
Si l’Ouest de Rognac propose un cadre attrayant avec l’étang et des installations sportives, le Sud de la commune est tourné vers les espaces logistiques composés des parkings de l’aéroport, de l’emprise ferroviaire, des entrepôts de la Poste et de l’A7.
Etang-de-Berre
Repères géographiques
Les images ci-dessous ont été prise par un satellite Pleides (7 avril 2021)
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Vitrolles
Velaux
Rognac
Zoom 2. Vitrolles : l’aéroport de Marignane et la zone industrielle
Un cadre trés aménagé
L’espace autour de Marignane semble irrigué de réseaux de transports. A l’Ouest, l’aéroport de Marignane, aujourd’hui “Marseille Provence”, est en partie construit sur l’étang. Il accueille désormais 10 millions de passagers/an et concentre des vols de compagnies low cost, tel Ryanair vers l’Europe et le bassin méditerranéen.
Au Sud de l’aéroport, un canal - fermé depuis 1966 - reliait le Rhône au port de l’Estaque, extrémité du port de Marseille. Ce canal, encore visible le long de l’étang, disparaît à quelques kilomètres des pistes de l’aéroport dans le tunnel du Rove sous le massif de l’Estaque ; il fut creusé par des prisonniers allemands pendant la 1ère Guerre mondiale. Il permettait le passage simultané de deux péniches. C'est le plus important tunnel-canal au monde et sa réouverture est toujours en projet, notamment pour améliorer la qualité des eaux de l’étang.
Au Nord-Est de l’image, la gare TGV d’Aix en Provence qui est aussi celle d’une partie importante des habitants de l’agglomération marseillaise est construite dans un espace peu bâti. Enfin, les axes autoroutiers, A55 au Sud qui marque une « frontière » avec la chaîne de l’Estaque et A7 au centre complètent la dimension logistique de cet espace.
Un grand pôle productif innovant
Inséré entre l’étang de Berre et celui de Bolmon, l’aéroport de Marignane est le pôle le plus dynamique de cet espace. De nombreuses entreprises se sont installées autour de l’aéroport sur des dizaines d’hectares. La plus importante est Airbus Hélicoptère avec son siège social et une usine de production pour les activités militaires ou civiles. Ce site de plus de 6.000 personnes – dont des très nombreux ingénieurs et cadres - est le plus gros employeur industriel de la région Sud. C’est l’un des plus grands sites aéronautiques d’Europe occidentale.
Des entrepôts logistiques (La Poste) bénéficient du transport multimodal - autoroutes A55 et A7, voie ferrée, avion et transport maritime (Marseille ou Fos) – mais aussi des entreprises de gaz (Air Liquide) ou d’oxygène (SOL France), car l’industrie pétrochimique est un élément marquant de l’étang.
Vitrolles
Repères géographiques
L'image ci-dessous a été prise par un satellite Pleides (7 avril 2021)
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Vitrolles
Zoom 3. Berre l’Etang, la fin de l’industrie ?
La partie Sud-Ouest de l’étang de Berre est ouverte sur la Méditerranée par la Côte bleue au Sud et le Golfe de Fos à l’Ouest relié à l’étang par le canal de Caronte. Deux sites industriels de la pétrochimie, celui de la Mède sur l’étang et celui de Lavera - plus important - à l’entrée du canal animent cet espace.
Martigues est la principale agglomération, mais le littoral de la Côte bleue connait une forte urbanisation, entre activité balnéaire et grande banlieue de Marseille/Marignane. La chaîne de l’Estaque reste un espace protégé - loisirs, risques d’incendies, élevage de chèvres - et peu aménagé.
Au Sud de l’A55, la carrière Jean Lefèvre Méditerranée s’étend sur 75 ha et 80 m de profondeur depuis 1973 elle produit environ 2 millions de tonnes de granulats par an, et participe aux activités sidérurgiques de Fos sur Mer en fournissant environ un million de tonnes de castine et de pierres à chaux pour les hauts fourneaux. Enfin, depuis 2008, la carrière recycle des déblais de chantiers.
Etang-de-Berre
Repères géographiques
Chateauneuf-les-Martigues
Carriere JLM
Zoom 4. « Le complexe pétrolier » de l’Étang de Berre : un pôle majeur en recomposition
Le complexe pétrolier de l’Etang de Berre est composé de trois pôles locaux en pleine recomposition. Il a joué et joue encore un rôle majeur à l’échelle nationale et européenne. L’étang a pu ainsi raffiner jusque 30 % de la production nationale d’hydrocarbures. Mais comme dans toute l’Europe occidentale, ces activités industrielles sont désormais en recul du fait de la recomposition de la demande d’un côté, de l’essor de la concurrence des activités de raffinages dans le Golfe persique, beaucoup plus rentables financièrement pour les compagnies internationales, de l’autre.
La Mède. Le long de l’A55, l’ancien site de 1935 de La Mède a ralenti ses activités en arrêtant le raffinage d’hydrocarbures pour passer au premier site français de production de biodiesel assuré par Total, le site est relié au réseau d’oléoducs et les anciens quais sont encore visibles.
Martigues. C’est le site pétrolier le plus dynamique entre le Golfe de Fos et le canal de Caronte. Datant de 1933, il peut raffiner plus de 200.000 barils par jour et plusieurs multinationales sont présentes telles Ineos, Petrochina ou Total. Le site accueille tous les jours de nombreux pétroliers ou méthaniers et le site est bien connecté au réseau routier, ferroviaire et d’oléoducs.
Rognac. C’est le site pétrolier de Berre qui est le plus en difficulté, Shell a fermé son usine, démantelé de nombreuses citernes sur les hauteurs et près de l’étang, laissant de vastes friches industrielles. Désormais, c’est la pétrochimie qui se développe sur près de 1.000 ha avec Nord de la gare, l’usine de pétrochimie de la multinationale américaine LyondellBalsell, des cargos accostent encore à la pointe de Berre et le littoral est transformé progressivement vers des activités de loisirs. Berre est la commune la plus pauvre de l’étang.
Les images ci-dessous ont été prise par un satellite Pleides (7 avril 2021)
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La Mède
Martigues
Rognac
Zoom 5. Le balcon résidentiel de la Chaine de l’Estaque, entre balnéarisation et périurbanisation
A l’extrémité de la Côte bleue, au Sud de Martigues, La Couronne est une petite station balnéaire avec ses campings, résidences, son port de. Desservis par la spectaculaire ligne de train Marseille-Martigues, La Couronne est encore marquée par les paysages de garrigues et de bois.
C’est la partie la plus urbanisée de la Cote bleue avec les stations balnéaires de Sausset-les-Pins à l’Ouest et Carry-le-Rouet à l’Est. Elles accueillent l’été et aux beaux jours des milliers de vacanciers sur leurs plages et autours de leur sports de plaisance. Ces stations sont desservies par la double voie qui permet d’accéder à l’autoroute A55 et A 7 en quelques minutes et la voie ferrée Marseille Martigues. La chaîne de l’Estaque encore préservée connait un mitage important malgré les risques d’incendies.
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Martigues
Sausset-les-pins
Repères géographiques
Zoom 6. Martigues
Martigues, la « Venise Provençale », est située à l’entrée du canal de Caronte. Le percement du canal se fit en plusieurs étapes, d’abord par les Romains au Ier siècle av. J. -C. qui relie l’étang de Berre à celui de Caronte puis sous le IIème empire avec un canal plus profond. Un pont levant permet le passage de navires vers le site industriel de Berre. Le grand pont de l’A55 qui mène vers Fos ou Marseille domine la ville. Les nombreux bateaux de plaisance rappellent la vocation touristique de cette ville.
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Martigues
Zoom 7. Le Sud-Ouest de l’Etang de Berre
Au Sud-Ouest de l’étang de Berre, le site industrialo portuaire de Fos-sur-Mer domine cet espace. D’Ouest en Est, nous voyons Eurofos, terminal à conteneurs, puis les usines Eiffage et Lyondell (chimie), l’usine Arcelor Mittal (en noir) et enfin la raffinerie Esso.
Avec l’arrivée de nombreux méthaniers et pétroliers, Fos est comme un « robinet » qui arrose la France de gaz et de pétrole par le réseau des oléoducs, gazoducs, trains et camions citernes. Le long du littoral, le canal du Rhône à Marseille est peu utilisé si ce n’est pour la plaisance et les pêcheurs.
Etang de Berre
Images complémentaires
Vue régionale plus large de la région de l’Etang de Berre
La région de l’Etang de Berre, entre Marseille et Rhône.
Références ou compléments
Site du Conservatoire du littoral :
http://www.conservatoire-du-littoral.fr/TPL_CODE/TPL_UNITELITTORAL/PAR_…
Site du syndicat mixte du GIPREB pour la réhabilitation de l’étang de Berre :
https://etangdeberre.org/
Au bord de l’étang, Arcane 17, 2020, recueil de nouvelles.
Podcast de France culture, « Sur la route... de l’étang de Berre », 2016 :
https://www.franceculture.fr/emissions/sur-la-route/sur-la-route-samedi…
Sur le site geoconfluences, Lascaux Anne :
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/…
Contributeur
Xavier Gosset, Lycée St Charles, Marseille