Mauritanie - Le Guelb er Richât et l’oasis de Ouadane dans le massif de l’Adrar

Dans l’est du massif de l’Adrar de Mauritanie, le Guelb er Richât est une remarquable formation topographique, unique en Afrique et exceptionnelle par sa taille. La forme concentrique des falaises, bien visibles depuis l’espace, ont valu au Richât le surnom d’œil de l’Afrique. De nombreuses missions scientifiques ont été nécessaires pour comprendre l’histoire géologique de ce site et c’est le naturaliste et explorateur français Théodore Monod qui y a consacré le plus grand nombre de voyages entre 1934 et 1998. A proximité du Guelb er Richât se trouve l’oasis de Ouadane, l’une des quatre fameuses cités-bibliothèques médiévales de Mauritanie. Cette localité aujourd’hui marginalisée a pourtant connu une certaine revitalisation grâce au tourisme depuis le milieu des années 1990.

 

Légende de l’image

 

Cette image de la structure de Richat (ou traditionnellement Guelb er Richât) a été prise par le satellite Sentinel 2B le 11 avril 2020. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.

Ci-contre, la même image satelitte, présente quelques repères géographiques de la région.

Contient des informations © COPERNICUS SENTINEL 2020, tous droits réservés.

 


Repères géographiques

 

 

 

Présentation de l'image générale

Le Guelb er Richât, « l’œil de l’Afrique »


Une forme de relief exceptionnelle et intrigante : vue du sol, vue de l’espace

Comme le montre l’image, le Guelb er Richât est une formation géomorphologique très originale qui se trouve dans la partie orientale du massif de l’Adrar de Mauritanie et à proximité de l’oasis de Ouadane, qui est situé tout à fait dans le coin sud-ouest de l’image à l’extrémité sud de l’éperon rocheux qui ferme le cirque du Richât.

Cette structure très intrigante est surtout connue depuis que les satellites permettent de la contempler dans son entier depuis l’espace et qu’elle peut ainsi livrer au regard son formidable ordonnancement concentrique. En effet, cette formation tellement spectaculaire vue d’en haut ne l’est que très peu au niveau du sol. Les falaises concentriques que l’on distingue bien sur l’image n’ont en réalité qu’une faible altitude – celle-ci atteint tout juste 500 mètres au centre de la formation – et il faut avoir vu préalablement des cartes ou des photos aériennes pour repérer l’organisation du relief sur le terrain lorsqu’on s’y aventure à chameau ou en 4x4.

Le Richât est en réalité composé de trois ensembles que l’on distingue bien sur l’image : la falaise bordière qui apparaît en noir et marron foncé, la dépression périphérique de couleur bleu-vert et, enfin, le massif central du Guelb er Richât à proprement parler. Le Richât est encastré dans le plateau gréseux de Chinguetti – ou Dhar Chinguetti – qui le domine sur trois côtés ouest, nord et est alors qu’au sud, il s’ouvre directement sur l’erg Ouarane. Bien visible sur la photo, l’erg Ouarane préfigure l’immense nappe de sable de la Majâbat al-Koubrâ, grande comme la moitié de la France et s’étendant sur une longueur de 900 kilomètres jusqu’à la longitude de Tombouctou au Mali. Au nord (hors image), le Dhar Chinguetti se termine par une haute falaise qui domine l’erg Maqteir. Ce massif de grès formant plateau est donc bordé par d’imposantes masses de sable au nord et au sud.

Entre les rebords de la falaise qui l’enserrent, la formation du Richât fait au total quarante kilomètres de diamètre. La dépression périphérique – irrégulière – est large en moyenne d’une dizaine de kilomètres et elle est occupée par plusieurs oueds. A l’est, deux d’entre eux se terminent par une sebkha, croûte salée due à l’évaporation d’une ancienne surface d’eau, dont on distingue sur la photo la forme blanche allongée du nord au sud. Au plus près de la formation centrale, l’oued Akerdil se termine par la sebkha du même nom et, à la périphérie, l’oued Tililit aboutit à la sebkha Touijinit. Une autre sebkha de forme arrondie, moins visible sur l’image, se trouve à l’intérieur et au sud-ouest de l’enceinte la plus proche du centre : la Sebkhet El Guelb.

Le Guelb er Richât à proprement parler fait vingt kilomètres de diamètre et il se caractérise par de basses falaises concentriques de quartzite, au front orienté vers le centre, que l’on repère bien sur l’image. Ce sont ces crêtes rocheuses incurvées qui ont donné son nom à la formation : Richât (au pluriel) signifie les plumes en arabe et cette appellation se rapporte directement à la forme des falaises.

En venant de l’extérieur, quelques passes permettent de franchir la première enceinte et de pénétrer dans le massif comme celle que l’on peut repérer sur l’image par la trace claire de la piste qui mène de Ouadane au sud du Richât.

Guelb signifie le cœur et fait allusion au caractère concentrique du dispositif autour d’un centre qui en est le cœur. Guelb er Richât peut donc se traduire par « le cœur des plumes ».

 

Zooms d'étude

 

L’enceinte centrale du Richât : le guelb


Le centre du Richât – le guelb - est occupé par « un petit massif central en coupole, dépecé par l’érosion en quartiers séparés, recouverts d’une brèche siliceuse très dure et dominant une dépression centrale semée de plages de calcaire bleu à stromatolithes » (Monod, 1984).

Le Guelb er Richât est presque totalement dénué de végétation. Seuls quelques arbres de l’espèce Maerua crassiolia - Atil en maure - forment un petit bosquet à l’est du massif central. L’un de ces arbres a reçu le nom d’Arbre de Madame Monod en mémoire de l’épouse du premier explorateur de ce site si particulier. Une plaque, disparue depuis, y avait été apposée en décembre 1998.

Une première exploration en 1934 par Théodore Monod

Cette région avait été sommairement décrite dès 1916 par les militaires français en poste en Mauritanie puis évoquée par Ernest Psichari dans son livre Les voix qui crient dans le désert, publié après sa mort en 1920 : « Ouadane est à la porte d’une immense cuvette, étirée vers le nord-est, et tapissée d’herbes chères aux chameaux ». Cette immense cuvette correspond à la dépression périphérique qui s’étend effectivement à proximité immédiate de l’oasis de Ouadane, Sur la bordure occidentale de l’éperon rocheux qui ferme le cirque du Richât au sud-ouest et où se trouve Ouadane, on distingue un long couloir sableux qui permet effectivement de mener en pente douce les chameaux au fond de cette immense cuvette dont parlait Psichari.

Une première carte au 1/500.000e faisant mention du Richât avait été dressée en 1922 par le Service géographique de l’Afrique occidentale française, mais aucune exploration n’avait été menée dans ce site encore largement méconnu. Le premier, Théodore Monod va s’y aventurer, le 7 juillet 1934 ; il va décrire précisément la formation et s’interroger sur son origine. Les notes de son journal d’exploration (fac simile publié dans Lecoquierre, 2008) démontrent que, dès la première exploration de ce lieu où il reviendra si souvent par la suite, il avait été capable d’en pressentir l’origine :

« 7 juillet – Marche 4h15-9h55. M’étant aperçu que mes ordres de la veille avaient été ou mal compris ou transgressés, je me suis dirigé droit sur le centre du Richat que nous étions en train de contourner et non pas de traverser par le milieu comme je le désirais. Nous avions campé dans le premier sillon, (…) de là, escalade de la 2e crête, (…) traversée par un Khenig la 3e crête (pendage 10°), (…) traversée de la crête 4 et descente dans le dayet el guelb ou dayet el mujram (d. de l’intestin), avec un admirable sol polygonal – franchi une 5e crête (grès à marques violettes)… une 6e crête large… une dépression sans nom, pour attaquer ensuite le massif central.(…) Le centre topographique est occupé par une dépression entourée de guelbs ; un oued coupe le centre. Toute la partie centrale du Richat est faite de brèches calcaires, de silex rouges, de grès. Le tout probablement très métamorphisé. Mais nulle part n’apparaissent de roches éruptives. (…) En somme le Richat est une gigantesque boutonnière ouverte dans le dhar, un dôme arasé faisant apparaître les termes inférieurs aux grès du dhar. »

Un volcan de point chaud non arrivé à terme ?

Théodore Monod avait rapidement compris que le Guelb er Richât, dont la structure fait inévitablement penser à un impact de météorite, avait pourtant une toute autre explication : « Si morphologiquement les Richât ne sont incontestablement qu’un dôme, génétiquement on est en droit de les considérer comme la manifestation en surface d’une montée magmatique amortie avant d’avoir atteint la phase volcanique proprement dite » (Monod, Pomerol, 1973). Dit autrement, Monod concluait dans L’Emeraude des Garamantes « qu’il faut accepter l’hypothèse d’un bombement provoqué par une poussée verticale centrifuge, s’étant exercée de bas en haut et qui eût abouti à la formation d’un dôme topographique si l’érosion n’en avait assez efficacement équilibré la surrection pour n’avoir laissé aujourd’hui que la coupe, circulaire, du rez-de-chaussée de l’édifice, en somme un simple plan de la base de celui-ci ».

Un dôme constitué par la poussée d’une montée de magma s’est donc formé là, sur un croisement de lignes de failles, il y a cent millions d’années environ, et s’est arrêté de croître avant que le dôme ne fût devenu volcan. La couverture des grès du début de l’ère primaire – ici le cambrien - soulevés par la surrection du dôme ont ensuite été le jeu des fractures et de l’érosion différentielle pour présenter ce système de cuestas concentriques qui donne aujourd’hui au Richât son caractère un peu mystérieux.

En quelques sorte, le Guelb er Richât correspond à un début de volcanisme qui n’est pas arrivé à terme, c’est-à-dire dont le magma n’a pas réussi à percer la surface du sol. Et on n’y trouve effectivement pas de roches volcaniques.

Une question restait encore en suspens au début des années 2000, celle de l’origine tectonique de ce volcan avorté. Comment comprendre qu’une telle montée de magma ait pu se manifester, il y a cent millions d’années - bien avant donc les manifestations volcaniques du Hoggar et du Tibesti qui ne datent « que » de quelques millions d’années - et au beau milieu d’un socle par ailleurs inerte ?

Le géologue québécois Guillaume Matton a montré dans sa thèse, soutenue en 2008, que « le Richat ne proviendrait pas du passage de la plaque africaine au-dessus d'une plume mantellique » – il ne pouvait donc pas être considéré comme un point chaud – et que sa formation s’était inscrite « dans le contexte géodynamique particulier du démantèlement de la Pangée, au moment de la séparation finale entre les plaques africaine et sud-américaine ».

Théodore Monod en son « diocèse », une abondante présence paléolithique

Le Guelb er Richât, que Théodore Monod avait surnommé son « diocèse », est le lieu qu’il a le plus souvent visité au cours de sa longue carrière. Entre 1934 et 1998, il a en effet consacré dix-neuf missions à son étude géologique.

En décembre 1998, il y a effectué son tout dernier voyage à l’âge de 96 ans, lors d’une mission géologique et préhistorique qu’il dirigeait. Le volet préhistorique de la mission avait pour objectif d’explorer les abondants gisements de galets aménagés de l’oued Akerdil, dans la dépression périphérique au nord du Richat. Ces galets de quartzite sommairement taillés sont des témoignages de la plus ancienne technique de taille préhistorique, non datée précisément au Richat, mais qui pourrait faire de ce site l’un de ceux qui ont été très anciennement habités par les premières espèces d’hominidés.

Il faut se souvenir à cet égard que, si l’on a pendant longtemps considéré que les origines de l’espèce humaine se situaient en Afrique orientale, c’est pourtant au Sahara, dans le désert tchadien, qu’ont été découverts en 2002 les restes fossilisés de Toumaï (Sahelanthropus tchadensis) qui est désormais considéré comme le plus ancien ancêtre de l’homme (7 millions d’années).

Dans l’oued Akerdil, comme dans le Guelb er Richât ou dans le site d’El Beyyed, au piémont nord du plateau de Chinguetti, l’outillage paléolithique est d’une incroyable abondance. C’est la preuve que ces lieux, aujourd’hui pratiquement vides d’habitants, ont été jadis peuplés par des groupes humains relativement importants et ceci sur une longue durée. L’absence de terre et de végétation à la surface du sol explique aussi qu’on puisse y découvrir facilement ces outils en aussi grand nombre.

 


Zooms d'étude

 

 


Zoom d'étude 1

 

 

 

Ouadane, l’une des quatre cités-bibliothèques
de Mauritanie


Une oasis médiévale délaissée

Lorsqu’il arrive à Ouadane le 1er juillet 1934, Théodore Monod note que « si la bourgade est bien déchue de sa prospérité passée, il y végète quelques sédentaires, tout juste de quoi cultiver la palmeraie et entretenir le commerce avec les nomades de la région ». La vieille ville, « vertigineux amoncellement de ruines » est un « gigantesque écroulement de pierrailles » et un « vrai labyrinthe d’escaliers, de couloirs, d’impasses, de maisons aux toits effondrés ». Cette description de la vieille ville dans Méharées est toujours d’actualité même si une restauration du rempart a eu lieu au début des années 2000 avec un financement portugais.

La fondation de Ouadane date du milieu du XIIe siècle. Cette oasis à la splendeur passée est l’une des quatre cités-bibliothèques de Mauritanie. Deux d’entre elles se trouvent dans le massif de l’Adrar – Ouadane et Chinguetti, à une centaine de kilomètres au sud-ouest – et deux sont dans l’Aouker, au sud-est du pays – Tichitt et Oualata – non loin de la bordure méridionale du désert et au contact donc du Sahel.

Dans ces villes, comme aussi à Tombouctou, sont conservés des manuscrits vieux de plusieurs siècles qui traitent de questions d’astronomie, de religion, d’histoire et de géographie. Les plus vieux manuscrits conservés à Ouadane datent d’environ cinq siècles.

Au recensement de population de 2000, Ouadane comptait 3.700 habitants et Chinguetti mille de plus. Ces très faibles chiffres montrent bien que le massif de l’Adrar se trouve aujourd’hui largement relégué à l’écart des voies de circulation modernes et que ces villes qui furent d’importants centres culturels et commerciaux - Chinguetti comptait 20.000 habitants au temps de sa splendeur - ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. La palmeraie de Ouadane est aujourd’hui de peu d’importance.

Une renaissance touristique à la fin du XXe siècle

Une certaine embellie a pourtant eu lieu à partir du milieu des années 1990 grâce au développement du tourisme.

Le tourisme saharien, qui s’était développé dans les années 1970-1980 dans le massif du Hoggar, autour de Tamanrasset et du plateau de l’Assekrem, a connu un coup d’arrêt brutal lors du déclenchement de la guerre civile algérienne, la « Décennie noire », à la suite de l’annulation, au début de 1992, des élections législatives qui avaient donné un net avantage au Front islamique du salut (FIS).

L’Algérie étant devenue une destination touristique impossible, une nouvelle offre de tourisme d’aventure va être proposée dans l’Adrar de Mauritanie à partir de 1996 à l’initiative du voyagiste Point Afrique et de son fondateur Maurice Freund, en collaboration avec les autorités mauritaniennes, notamment la SOMASERT (Société mauritanienne de services et de tourisme).

En Mauritanie, comme dans d’autres pays sahariens, de nombreux nomades avaient sombré dans la pauvreté à la suite de la grande période de sécheresse des années 1970 qui les avait contraints à la sédentarisation et souvent à l’exil vers les grandes villes. Dans l’Adrar de Mauritanie, l’objectif était d’offrir de nouvelles ressources aux populations locales par le biais du tourisme, avec des emplois de guides, chameliers, chauffeurs, aubergistes, etc.

La Mauritanie était quasiment inconnue des touristes à cette époque et c’est la mise en place de quelques vols directs entre Paris et Atar qui permit l’arrivée des premiers touristes pendant la saison d’hiver 1996-97. Le succès fut au rendez-vous dans l’Adrar et de nombreux circuits furent proposés, dans les années qui suivirent, vers Chinguetti, Ouadane et jusque dans le Guelb Er Richât.

Entre 2007 et 2009, la Mauritanie fut le cadre de plusieurs enlèvements de voyageurs européens et d’attaques contre les militaires mauritaniens : assassinat de quatre Français à Aleg le 24 décembre 2007 puis de trois soldats lors d’une attaque à El Ghallaouiya - à l’extrémité nord-est du massif de l’Adrar - deux jours plus tard ; enlèvement de trois humanitaires espagnols sur la route Nouadhibou-Nouakchott le 29 novembre 2009, puis de deux Italiens au sud-est du pays le 20 décembre de la même année.

Le pays fut ensuite sécurisé grâce au déploiement massif des forces armées et à l’aide technique et matérielle de l’armée française. Mais les attaques contre des voyageurs occidentaux se déplacèrent vers le Mali voisin ; avec notamment l’enlèvement puis la mort du français Michel Germaneau en juillet 2010 alors qu’une opération militaire franco-mauritanienne contre les bases d’AQMI du nord du Mali avait été déclenchée à partir du territoire mauritanien. D’autres attaques, comme celle survenue le 16 septembre 2010 aux mines d’uranium d’Arlit, au Niger, avec l’enlèvement de sept personnes, sonnèrent le glas du tourisme saharien pour plusieurs années.

Dans la seconde moitié des années 2010, le risque djihadiste s’est peu à peu déplacé au sud, vers les régions sahéliennes. Une nouvelle embellie est ainsi apparue en mars 2017 lorsque le Ministère français des affaires étrangères a modifié les couleurs de la carte de conseil aux voyageurs pour l’Adrar de Mauritanie, rendant possible un redémarrage du tourisme dans le massif de l’Adrar dès l’automne qui a suivi.

 


Zoom d'étude

 

 


Zoom d'étude 2

 

 

Images complémentaires

 

 


Théodore Monod examinant un galet aménagé dans l'oued Akerdil - Décembre 1998
Photo B. Lecoquierre

 

 


Ouadane : La vieille ville en ruine Photo B. Lecoquierre

 

 


Campement de nomades maures sur le Dhar Chinguetti -
Photo B. Lecoquierre

 

 

ressources complémentaires

Sources et bibliographie

Sur le site Géoimage du CNES :

Bruno Lecoquierre : Algérie/Libye : le Tassili n’Ajjer et les deux oasis de Djanet et Ghat, entre patrimoine, tourisme international, frontières et djihadisme saharien

Bruno Lecoquierre : Algérie. Tamanrasset et le massif du Hoggar : un des grands massifs montagneux du Sahara

D’autres ressources

LECOQUIERRE B., 2008, Parcourir la terre – Le voyage, de l’exploration au tourisme, L’Harmattan (coll. Là-bas), 273 p.

LECOQUIERRE B., 2015, Le Sahara, un désert mondialisé, La Documentation photographique n° 8106, juillet-août 2015, La Documentation française, 64 p.

LECOQUIERRE B., 2016, « Enjeux et fragilités du tourisme saharien », La mise en tourisme des territoires dans le monde arabe (dir. Boualem Kadri et Djamal Benhacine), L’Harmattan, coll. « Comprendre le Moyen-Orient », p. 125-135.

MATON G., 2008, Le complexe crétacé du Richat (Mauritanie) : un processus alcalin péri-atlantique, thèse de doctorat en sciences de la terre soutenue à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en juillet 2008,

MONOD T., 1937, Méharées, Actes Sud, 1989.

MONOD T., POMEROL C. (dir.), 1973, Contributions à l’étude de l’accident circulaire des Richât, Annales de l’école nationale supérieure de géologie de Nancy, mémoire n° 28.

MONOD T., 1984, L’émeraude des Garamantes, Actes Sud, 1992.

SIBERT S., TOLBA A.-M., 1999, Villes de sable. Les cités-bibliothèques du désert mauritanien, Hazan.

Contributeurs

Bruno Lecoquierre, Professeur des Universités, Université du Havre – UMR IDEES (CNRS)