Éthiopie / Soudan / Égypte. Le Barrage de la Renaissance sur le Nil bleu, entre développement énergétique et tensions hydro-géopolitiques

Sur le Nil Bleu à la frontière du Soudan, l’Éthiopie a construit le Barrage de la Renaissance afin de répondre à ses immenses besoins énergétiques et assurer sa modernisation et son développement. Celui-ci il va devenir le 2em barrage d’Afrique après le barrage d’Assouan et le 1er par la puissance de ses installations hydroélectriques. Sa construction puis son remplissage se heurtent à de vives oppositions géopolitiques, en particulier de l’Égypte très inquiète pour la pérennité de ses ressources en eau. Alors que la tension monte et que les menaces d’interventions militaires se multiplient, cette situation est emblématique des rivalités entre puissances pour le partage de l’eau dans le bassin du Nil. Plus généralement, elle témoigne de la montée des tensions hydro-géopolitiques dans certains grands bassins fluviaux transfrontaliers pour le partage d’une ressource naturelle stratégique limitée mais de plus en plus convoitée.

 

Légende de l’image

 

Cette image a été prise par le satellite Sentinel-2 le 10 mars 2021. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.

Contient des informations © COPERNICUS SENTINEL 2021, tous droits réservés

 


Repères géographiques

 

Contexte géographique général : le barrage dans le bassin du Nil

 


Barrages sur le Nil

 

Source : https://doi.org/10.4000/bagf.565

 


Capacités de barrages

 

Sources : HydroSHEDS ; FAO, AQUASTAT ; PNUD, Water Stress in the Nile Basin, 2013 ; Nile Basin Initiative, 2012. 

 

 

Présentation de l’image globale

Le barrage de la Renaissance sur le Nil bleu : développement, aménagement et tentions hydro-géopolitique

Le Nil Bleu à la sortie des hautes terres éthiopiennes

L’image couvre un ensemble de hauts plateaux montagneux encore assez dénudés en ce mois de mars. Même si nous sommes loin des altitudes des hautes terres centrales de l’Éthiopie qui culminent plus à l’est au Ras Dejen à 4533 m., les sommets de la région atteignent encore 2438 m. au sud-ouest (hors image). Comme le montre l’image régionale, les dénivellations sur le Soudan à l’ouest sont considérables. Nous sommes ici dans l’ouest de l’Éthiopie, dans l’État régional de Benishangul-Gumuz, à la frontière avec le Soudan sur la retombée des hauts massifs de l’Afrique de l’Est dominant la très vaste gouttière nilotique.    

La région est traversée par un puissant fleuve. Celui-ci présente une orientation sud/nord, puis tourne brutalement par un coude bien marqué selon un axe est/ouest. Ce fleuve est le Nil Bleu (Bahr el-Azraq en arabe). Long de 1530 km, il prend sa source dans le Lac Tana puis draine une grande partie de l’ouest de l’Éthiopie dominé par de hautes terres (Mt Guna à 4231 m, Ambat Farit à 3975 m, Mt Talo à 4413 m.) bien arrosées avant de passer sur l’image au Soudan pour retrouver le Nil Blanc à Khartoum. Durant ses 900 km en Éthiopie, il perd 1.200 m. d’altitude avant de présenter un profil apaisé après la frontière soudanaise. Son débit annuel de 56 km², les fortes pentes de son bassin et la traversée de gorges profondes parfois de 1500 m. expliquent la puissance des facteurs d’érosion : il transporte 4000 à 7000 cm² de limon par m³ d’eau, soit l’équivalent chaque année 200 millions de tonnes de sédiments arrachées l’Éthiopie et déposées vers l’aval.  

Le régime du Nil Bleu présente un profit annuel fort irrégulier, lié bien sûr à la répartition de la saison des pluies. A Khartoum, son débit durant les mois d’avril ou de mai est de seulement 160 m³/s. Il explose brutalement en aout à 5757 m³/s et en septembre à 5128 m³/s, soit un différentiel de 1 à 36 en quatre mois. A la période d’étiage du printemps succèdent donc les grandes crues de l’été et du début de l’automne puisque les quatre mois de juillet, aout, septembre et octobre fournissent 85 % des volumes d’eau annuels. Au total, le Nil Bleu apporte à lui seul 59 % des apports du Nil.
 
Le Barrage de la Renaissance : aménagement, électrification, intégration et développement

L’image couvre un barrage hydroélectrique en voie de finalisation : c’est le Grand Ethiopian Renaissance Dam - Gerd, en anglais, ou « Grand Barrage de la Renaissance ». On en repère bien les installations, la base technique (cimenterie, équipement...), la base-vie des ouvriers en bas proche des chantiers et la base-vie des cadres située plus en hauteur à l’abri du bruit et de la poussière, les routes d’accès et de circulation, la haute digue de retenue circulaire à l’ouest, les lignes à haute tension qui partent vers le sud, et - bien sur - le lac-réservoir de retenue dont l’eau va alimenter les turbines des centrales électriques...

Dans ces marges frontalières montagneuses, très largement rurales et agricoles et aux densités très moyennes, ce projet pionnier très ambitieux s’est heurté à de nombreux défis. En particulier du fait de l’isolement - nous sommes à 480 km à vol d’oiseau d’Addis-Abeba, la capitale - et du sous-équipement de la région, bien visibles sur l’image. Ceci contribue à son coût élevé, explique la durée et à la difficulté des travaux et l’étalement des délais par rapport à ceux initialement fixés. En retour, sa réalisation a largement impacté sa région d’implantation (ouverture et désenclavement, équipements...).

Un site exceptionnel. Situé à seulement 20 km de la frontière avec le Soudan, le site naturel choisi est bien sûr de grande qualité ; il avait d’ailleurs été repéré dès les années 1950/1960 par des ingénieurs étasuniens lors d’une mission dans la région. Il présente trois atouts majeurs : une vaste cuvette montagnarde à l’amont, un seuil étroit situé à 530 m. d’altitude, une possibilité de dénivellation importante.

La valorisation d’une vaste cuvette topographique. En effet, premièrement, lors que le Nil Bleu coule à l’aval dans une vallée très encaissée, avec parfois des gorges profondes, il se déploie ici dans une vaste cuvette topographique qui présente donc l’avantage de pouvoir stocker une masse d’eau considérable. Pour autant, la taille du projet est telle qu’une haute digue de retenue de forme circulaire bien visible à l’ouest a dû être ajoutée afin de « colmater » un petit seuil topographique local plus bas. Prise en mars 2021, cette image témoigne que le lac-réservoir est encore loin d’avoir atteint sa taille finale. Ensuite, deuxièmement, le barrage valorise un seuil topographique plus étroit qui annonce les gorges dans lesquelles le Nil Bleu va s’enfoncer pour rejoindre vers l’ouest les basses plaines soudanaises.

Le barrage : un géant africain. Rendu public lors de son lancement en 2011, il est réalisé par une firme italienne, représente un investissement supérieur à cinq milliards de dollars et va être géré par la firme publique Ethiopian Electric Power. Le barrage est actuellement en voie d’achèvement grâce au travail de plus de 12 000 ouvriers, techniciens et ingénieurs. Comme le montre l’image, c’est techniquement un des plus grands barrages au monde : il barre la vallée du Nil Bleu sur presque deux kilomètres (1780 m.) et il est haut de 175 m, soit la hauteur d’un immeuble de plus de 45 étages. Par son volume, il va devenir le 2e barrage d’Afrique après le Barrage d’Assouan, en Égypte, et le 1er par la puissance de ses installations hydroélectrique.

Ces deux centrales électriques - pouvant théoriquement produire 6450 MW, soit trois fois la puissance installée du Barrage d’Assouan - répondront aux besoins nationaux de l’Éthiopie et pourront dégager des excédents pour l’exportation vers les pays voisins. Comme toujours pour ce type de barrage, la puissance des turbines est fonction de deux paramètres : le débit de l’eau et la hauteur de la chute entre le niveau du lac de retenue et celui du fleuve en aval. Alors que sur l’image, la cote atteinte après la phase initiale de remplissage de l’été 2021 est de 600 m., l’Éthiopie se propose durant l’été 2021 d’achever le remplissage du lac-réservoir pour atteindre la cote altitudinale de 640 m. afin que les turbines électriques sur lesquelles tombent l’eau fonctionnent au maximum de leurs capacités.    

La création d’un immense lac-réservoir est ce qui retient le plus l’attention sur l’image. En noyant l’ancienne vallée du Nil Bleu beaucoup plus étroite et encaissée, celui-ci doit recouvrir une superficie de 1.880 km², soit la taille du département français de l’Essonne. Surtout, grâce à sa profondeur (140 m), il présente une capacité de stockage de 74 milliards de m³, sans commune mesure avec celle d’Assouan, 2,5 fois plus faible. Au total, la gigantesque capacité du barrage correspond à 1,5 fois le débit annuel moyen du Nil Bleu au niveau du site. On mesure bien à ces données les atouts relatifs considérables dont disposent les systèmes montagnards face aux grands systèmes de plaines ou de bas plateaux dans le développement de l’hydroélectricité, en particulier en Afrique.  

Dans son contexte régional, le Barrage de la Renaissance présente un autre avantage majeur. Du fait de sa localisation dans les hauts plateaux éthiopiens, sa situation climatique est bien plus tempérée que celle des barrages situés dans les basses terres très chaudes de la zone sahélo-saharienne. La lame d’eau prélevée chaque année sur le lac par évaporation correspond à environ 3,6 % des apports du Nil Bleu à l’amont de l’image, contre 12 % pour le barrage d’Assouan ; soit un volume annuel de prélèvement naturel d’environ 1,5 à 2 milliards m³ contre 10 à 16 milliards m³ pour le Lac Nasser d’Assouan.    

Électricité, modernisation et développement sont des clés essentielles pour analyser cette image. En effet, comme toute l’Afrique, l’Éthiopie est confrontée à des enjeux énergétiques majeurs qui conditionnent son avenir à moyen et long terme, en particulier son développement social et économique. Rappelons qu’en 2020, la géographie de la consommation électrique par habitant reflète un système mondial totalement dual : au Qatar, la consommation d’énergie en gigajoule par habitant est de 714, de 288 aux États-Unis et de 124 en Europe occidentale contre seulement 39 en Égypte et 15 en moyenne en Afrique. Ce qui signifie qu’un seul Qatari consomme dans l’année autant d’énergie que 48 Africains et 18 Égyptiens. Paradoxalement, l’Afrique - malgré des fleuves puissants et un potentiel hydroélectrique important - ne valorise aujourd’hui qu’environ 5 % de celui-ci.        

En Éthiopie la population ayant accès à l’électricité est passée de 13 % à 48 % entre 2000 et 2020, ce qui représente un effort considérable grâce à la construction de plusieurs autres barrages. Mais cela signifie surtout que 52 % de la population - soit 56 millions d’habitants, pour l’essentiel en zones rurales - n’a pas encore accès à l’électricité et continue donc largement de se chauffer au bois. Si l’Éthiopie s’affirme de plus en plus à l’échelle continentale comme un grand pays et une puissance géoéconomique et géopolitique montante, elle est confrontée à une explosion de ses besoins en électricité du fait de sa transition démographique qui fait passer le pays de 35,2 à 111,5 millions entre 1980 et 2020 qui dépasse donc l’Egypte, de la hausse du niveau de vie de la population et de l’industrialisation du pays.

Au total, la construction de ce barrage répond à plusieurs objectifs :  contrôler l’espace et affirmer sa souveraineté sur les marges frontalières, valoriser le régime grâce à un projet symbole de modernité, d'espoir et de fierté nationale, assurer enfin sa modernisation et son développement.

Le bassin du Nil : un ensemble d’échelle continentale

Pour autant, la construction de ce barrage se heurte à de vives oppositions géopolitiques. Pour en comprendre les logiques et les dynamiques, il convient bien sûr de changer d’échelle géographique d’analyse en replaçant le barrage de la Renaissance construit sur le Nil Bleu dans son cadre systémique d’ensemble : le bassin du Nil. Celui couvre de l’amont vers l’aval huit États riverains - le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, le Soudan du Sud, l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte, ce qui rend la gestion coordonnée du bassin particulièrement complexe et tendue du fait d’intérêts nationaux contradictoires.   

A l’échelle de l’Afrique et du monde, le Nil est un géant par sa longueur (6671 km, 1er rang) et la taille de son bassin-versant de 2850 millions km². Mais son débit moyen (2500 m³/s à Khartoum) est médiocre, car il est largement affaibli par l’importance de la zone sahélo-saharienne au climat particulièrement aride dans son cours moyen et inférieur. Le géographe Jacques Bethemont n’hésitait d’ailleurs pas à le qualifier de « nain hydrologique ». En effet, lors de sa traversée du Soudan puis de l’Égypte les apports endogènes sont faibles ou inexistants alors que les prélèvements par évaporation sont considérables. Khartoum - la capitale du Soudan qui se situe sur le site de confluence du Nil Blanc et du Nil Bleu dont la fusion donne le Nil - ne reçoit ainsi que 162 mm de précipitations par an, ce qui est très faible pour une température annuelle moyenne de 30 °C, mais de 34,5 ° en mai/juin. Pour le grand géographe grec de l’Antiquité Hérodote, si l’Égypte était bien un don du Nil, la traversée du désert du Sahara tenait du miracle et pour partie du mystère.

En fait, le Nil ne peut supporter la traverser du Sahara que grâce aux apports en eaux de deux pôles bien arrosés : la région des Grands Lacs d’Afrique de l’Est puis les hautes terres d’Éthiopie. Ces deux pôles sont drainés par quatre grands fleuves formant le Nil, qui joue un rôle essentiel dans l’alimentation en eau de l’Égypte.  

Le Nil Blanc (Bahr el-Abiad), issu de la zone équatoriale puisqu’il prend sa source au Lac Victoria dans la région des Grands Lacs de Afrique de l’Est, perd une large partie de ses eaux dans une grande plaine marécageuse constituée par les marais du Bahr-el-Ghazal, de Kenamuke et de Machar : sur 91 km³ d’apport par an, il en perd 54 km³ - soit 60 % - par déperdition ou évaporation. Au total, il ne contribue que pour 14 % aux apports totaux arrivant en Égypte.

A l’opposé, les hautes terres d’Éthiopie jouent un rôle central puisqu’à Assouan le Nil Bleu (59 %), l’Atbara (13 %) et le Sobat (14 %) fournissant 86 % du débit du Nil.  L’Atbarat prend sa source dans le nord de l’Éthiopie puis coule vers le nord-ouest où il sert de frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée avant de rejoindre le Nil dans la région de Berber.

De très fortes tensions hydrogéopolitique entre l’Éthiopie et l’Égypte

Pour l’Éthiopie, le Barrage de la Renaissance a pour seule vocation de produire de l’électricité, tout en participant à la régulation du Nil Bleu afin d’éviter les inondations au Soudan. En dehors des pertes très faibles liés à l’évaporation (3,6 %), les prélèvements sur le débit du fleuve sont donc inexistants. La situation pourrait être très différentes si le barrage s’accompagnait de la création de périmètres irrigués très consommateurs d’eau ; mais comme l’illustre l’image le site et la région montagneuse choisis ne se prêtent pas à de telles opérations d’aménagement.

Située à 2500 km à l’aval du barrage, l'Égypte - comme nous l’avons vu très dépendante de l'Éthiopie pour son approvisionnement en eau - redoute avant tout une pénurie en eau du fait des importantes ponctions réalisées durant la phase finale du remplissage du barrage. C’est pourquoi Le Caire plaide pour une durée de remplissage s’étalant sur dix à vingt ans et une opération réalisée uniquement pendant la saison des pluies. Pour sa part, Addis-Abeba, qui souhaite que le barrage fonctionne rapidement à plein régime, souhaite étaler cette opération sur seulement trois à cinq ans.

Alors que le bassin du Nil est déjà équipé de barrages importants (cf. Barrage de la Renaissance, de Roseires, de Sennar et celui de Khartoum, de Merowe, d’Assouan...) et que de nombreux projets sont à l’avenir possibles, on assiste à la montée de fortes tensions géopolitiques, en particulier entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte, concernant la question du partage des eaux dans un vaste bassin transfrontalier pour partie désertique dont la gestion commune est hypothéquée par des rivalités de puissances et des conflits de légitimité et de souveraineté.  

Bien qu’ayant concédé par les accords de 1929 et de 1959 la construction de barrages au Soudan, l’Égypte - qui se considère comme la puissance régionale hégémonique - estime comme un enjeu vital le fait que rien ne doit limiter le débit du Nil en amont du lac Nasser. A l’inverse l’Éthiopie considère que les différents traités, qui servent d’argument au Caire et dont elle a toujours été exclue, sont des traités inégaux dont elle ne reconnait pas la validé.

Depuis plusieurs décennies, la région du bassin du Nil est donc l’objet de grandes manœuvres politiques et diplomatiques aboutissant à des alliances instables et à géométrie variable entre États riverains. Les conflits géopolitiques pour le partage des ressources hydriques du Nil reflètent les basculements de rapports de forces régionaux entre les États de l’aval, jusqu’ici dominants, et ceux de l’amont qui refusent de plus en plus l’asymétrie de la situation. Ils sont aussi symptomatiques de l’émergence d’une nouvelle puissance démographique, économique et géopolitique sur laquelle il faut de plus en plus compter, l’Éthiopie.   

Alors qu’au printemps 2021 des menaces d’opérations militaires sont proférées et que les négociations promues par l’Union africaine sont un échec, le droit international de l’eau renforcé en mai 1997 par la promulgation de la « Convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation » doit servir de base aux négociations.  


 

Images complémentaires

 

Le Barrage de la Renaissance et le Nil bleu dans un cadre régional

 


Vue générale

 

Cette vue replace le Barrage de la Renaissance dans son échelle régionale. On distingue très bien le barrage de Roseires sur le Nil Bleu à l’aval de la frontière. Au total, les barrages de Roseires et de Sennar jouent un rôle considérable en produisant 80 % de l’électricité du Soudan, en régulant les crues et en favorisant l’irrigation de la plaine de Gezira.  

 


Repères géographiques

 



L’évolution de la construction et la première phase de remplissage (été 2020) du Barrage de la Renaissance vue par les images radar du satellite Sentinel-1

 


27 juin 2020

 

 


9 juillet 2020

 

 


21 juillet 2020

 

 


8 août 2020

 

D’autres ressources

Sur le site Géoimage : les grands barrages hydroélectriques mondiaux

Laurent Carroué : Canada - Québec. La Grande - Baie James : un des plus grands complexes hydroélectriques au monde dans les hautes latitudes froides
/geoimage/quebec-la-grande-baie-james-un-des-plus-grands-complexes-hydroelectriques-au-monde-dans-les

Clara Loïzzo : Argentine / Brésil  / Paraguay - La triple frontière autour d’Iguazu : un des territoires transfrontaliers les plus actifs au monde
/geoimage/bresil-argentine-paraguay-la-triple-frontiere-autour-diguazu-un-des-territoires


Bibliographie

David Blanchon : Géopolitique de l’eau, Le Cavalier bleu, Paris, 2019.   

David Blanchon : « Barrage éthiopien sur le Nil : la discorde entre le Soudan, l'Égypte et l'Éthiopie perdure », France Culture, sept. 2020
https://www.franceculture.fr/geopolitique/barrage-ethiopien-sur-le-nil-la-discorde-entre-le-soudan-legypte-et-lethiopie-perdure

Alain Gascon : « Combat sur le Nil : la Guerre de l’eau ? », Bulletin de l’Association des Géographes Français, numéro thématique Grands barrages et frontières dans les pays du Sud, n°92-2/2015. https://journals.openedition.org/bagf/565

Pierre Blanc et Wahel Rashid : Hydrogéopolitique du Nil : la sortie du statu quo hydro-hégémonique de l’Egypte, Observatoire des enjeux politiques et sécuritaires dans la corne de l’Afrique, Note 15/ avril 2016.

Jacques Bethemont : Les grands fleuves. Entre nature et société, Coll. U, Armand Colin, Paris, 1999.

Sciences Po Paris. Un Atlas pour comprendre l’espace mondial contemporain. Atlas en ligne.
https://espace-mondial-atlas.sciencespo.fr/fr/rubrique-ressources/carte-5C11-bassin-du-nil.html

UN Water : L’eau et les changements climatiques, Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2020. (approche mondiale des enjeux d’un développement durable)
https://www.pseau.org/outils/ouvrages/unesco_rapport_mondial_des_nations_unies_sur_la_mise_en_valeur_des_ressources_en_eau_wwdr_2020.pdf

Contributeur

Proposition : Laurent Carroué, Inspecteur général de l’Éducation nationale, du sport et de la recherche, et directeur de recherche à l’Institut Français de Géopolitique (Université Paris VIII)