Les équipes du CNES continuent les préparatifs opérationnels et techniques en vue du premier lâcher de ballons stratosphériques ouverts (BSO) de la campagne TRANSAT 2024.
Arrivés dans le nord du pays depuis la fin du mois de mai 2024, les ballonniers ont pu déployer les 90 tonnes de matériel transportées en conteneurs depuis la France. Ce matériel incluant par exemple une salle de contrôle mobile et des moyens d’intégration pour les instruments scientifiques, permettra d’assurer la préparation, la sécurité et le suivi des différents vols prévus au cours de cette campagne qui durera jusqu’à la fin du mois.
Cette année, afin d’assurer un suivi météorologique précis, TRANSAT 2024 intègre un nouveau radar de pluie. Installé à 5 km de l’aire de lancement sur le site nommé KEOPS, il permettra d’informer en continu l’équipe MTO des conditions météorologiques autour de la zone de lancement afin d’affiner les fenêtres de lâcher de chaque BSO lors des briefings.
Pour rappel, trois lâchers sont prévus lors de cette campagne. Ils emporteront un variété d’instruments scientifiques permettant d’étudier tant la composition atmosphérique en altitude, que l’impact des radiations en provenance de l’espace sur différents supports et composants.
Le premier d’entre eux sera le vol SAPHERALLER. Il embarque 4 instruments du Laboratoire atmosphères et observations spatiales (LATMOS) dont un imageur de nuages radar nommé BASTA, un lidar pour l’observation des nuages et particules baptisé BeCool ainsi qu’un collecteur d’aérosols « Stratopart » et un radiomètre destiné à la mesure des flux de radiations.
Avec la nacelle du vol SAPHERALLER entièrement intégrée, les équipes ont pu effectuer avec succès, ce vendredi matin, la répétition générale aussi appelée RG qui permet de valider la préparation des équipements et des systèmes avant l’ouverture de la fenêtre de lancement du vol le 10 juin.
En parallèle, l’intégration de la nacelle du vol Transat a déjà démarré en vue de l’ouverture de sa fenêtre de lancement le 15 juin.
Ainsi, les équipes ont procédé vendredi matin à un essai de déploiement du système d’énergie renouvelable MEDOR qui fournira la puissance nécessaire aux différents équipements et instruments destinés à traverser l’Atlantique jusqu’au grand Nord canadien.
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