États-Unis - Porto Rico, un « État associé » à forte présence militaire dans les Grandes Antilles

Porto Rico est le plus vaste et le plus peuplé des territoires d’outre-mer des États-Unis : il représente à lui seul 85% de leur superficie et 90 % de leur population. Enlevé à l’Espagne lors de la guerre de 1898, il est nettement plus pauvre que les États fédérés de la métropole et sa population diminue. Mais situé dans l’arc des Grandes Antilles, il est d’une importance géostratégique pour les États-Unis, comme en témoigne la forte présence militaire sur le territoire.

 

Légende de l’image

 

Cette image de Porto Rico a été prise le 27 février 2020 par le satellite Sentinel-2B.  Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.

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Repères géographiques

 

 

 

Présentation de l’image globale

Une île majeure verrouillant l’archipel des Grandes Antilles

Une île arrachée à l’Espagne à la fin du XIXe siècle

Porto Rico est le plus vaste et le peuplé des territoires d’outre-mer des États-Unis : il représente à lui seul 85% de leur superficie et 90 % de leur population. Son nom officiel est Commonwealth of Puerto Rico, c’est un « unincorporated territory » situé dans le nord-est de la mer des Caraïbes, entre la République dominicaine et les îles Vierges américaines et à environ 1 600 km au sud-est de Miami.

Il a été envahi par les États-Unis le 25 juillet 1898, lors de la guerre hispano-américaine. Ils en ont ensuite acquis la possession le 10 décembre 1898, par le Traité de Paris signé avec l'Espagne, celle-ci leur cédant, pour 20 millions de dollars, ses dernières possessions coloniales d'Amérique latine – Cuba et Porto Rico – et du Pacifique, avec Guam et les Philippines.

Une ile de belle taille mais sous contraintes

Le territoire fait partie de l’archipel des Grandes Antilles, dont son île principale est la plus petite : 80 % de la taille de la Jamaïque, un peu plus de 18 % de la taille d'Hispaniola, partagée entre Haïti et la République dominicaine, et 8 % de la taille de Cuba, la plus grande. Il se compose d’une île principale et de plusieurs îles plus petites, notamment Vieques, Culebra, Mona, Desecheo et Caja de Muertos - seuls Culebra et Vieques sont habités toute l'année - et de nombreux autres îlots plus petits.

Sa superficie totale est de 13 800 km2, dont 8.900 de terres et 4900 km2 de ZEE. La longueur maximale de l'île principale est de 180 km d'est en ouest et sa largeur maximale de 64 km du nord au sud. L'île principale est largement montagneuse avec des zones côtières au nord et au sud séparées par une chaîne de montagnes principales, la Cordillera Central, où se situe la plus haute altitude, le Cerro de Punta qui culmine à 1340 m.

Porto Rico se situe à la frontière entre les plaques caribéenne et nord-américaine et subit les contraintes tectoniques causées par leur interaction, qui peut provoquer tremblements de terre et des tsunamis. La tranchée de Porto Rico, la plus grande et la plus profonde de l'Atlantique - 270 km de long et près de 8.400m à son point le plus profond - est située à environ 70 km au nord de Porto Rico, à la frontière entre les plaques.


 

Des difficultés démographiques et socio-économiques

 Porto Rico compte en 2021 un peu plus 3,1 millions d'habitants, dépassant ainsi celle de plus de 20 États fédérés américains. Sa population a diminué de 15,6 % depuis le recensement de 2010. Entre 2000 à 2010, elle avait déjà reculé pour la première fois dans l'histoire du recensement de Porto Rico, en passant de 3,8 à 3,7 millions d’habitants.

Comme le montre bien l’image avec l’étalement bien visible des agglomérations urbaines, la ville la plus peuplée est la capitale, San Juan, avec un peu moins de 400.000 habitants. Cependant parmi les dix communes les plus peuplées de l'île, huit sont situées dans sa zone métropolitaine qui totalise au total un peu plus de 1,1 million d’habitants. La hiérarchie urbaine insulaire est donc particulièrement déséquilibrée puisque les deux autres villes les plus peuplées viennent très loin derrière : Ponce, au sud, avec 166.000 habitants ; Mayagüez, à l’ouest, avec 90 000 habitants.

 


 

Tableau : Comparaison de la taille démographique des aires métropolitaines

 

Par rapport aux États des États-Unis, Porto Rico est plus pauvre que le dernier d’entre eux, le Mississippi, avec 41 % de sa population en dessous du seuil de pauvreté. À partir du milieu du XXe siècle, le gouvernement américain, en collaboration avec la Puerto Rico Industrial Development Company, a lancé une série de projets économiques pour y remédier, en développant les principaux piliers de l'économie : le secteur manufacturier, principalement les produits pharmaceutiques, la pétrochimie et l'électronique, suivi du secteur des services, principalement le tourisme et l'hôtellerie. Ces efforts sont en partie motivés par l’importance stratégique de Porto Rico pour les États-Unis, dont témoigne leur forte présence militaire sur le territoire

Une forte présence militaire

À différentes époques du XXe siècle, les États-Unis ont disposé jusqu’à 25 installations militaires ou navales à Porto Rico. Les plus grandes étaient l'ancienne base navale de Roosevelt Roads à Ceiba, le centre de formation aux armes de la Flotte de l'Atlantique à Vieques, le centre de formation de la Garde nationale au Camp Santiago à Salinas, le Fort Allen à Juana Diaz, le Fort Buchanan à San Juan, la US Air Force Ramey Air Force Base à Aguadilla et celle de la Garde nationale aérienne de Porto Rico, Muñiz Air Force à San Juan. La taille de l'ensemble de la communauté militaire actuelle à Porto Rico est estimée à 100.000 personnes, y compris le personnel à la retraite et environ 17.000 personnes sont membres de la Puerto Rico Army, Air National Guards et U.S. Reserve forces.

La plus importante installation en taille, la Roosevelt Roads Naval Station, a toutefois été fermée. De cette ancienne base de la marine américaine située à Ceiba, à la pointe orientale de l’île principale il ne reste que l’aéroport José Aponte de la Torre, d'usage public. En 1919, le futur président américain Franklin D. Roosevelt, alors secrétaire adjoint de la Marine, avait fait une tournée à Porto Rico, au cours de laquelle il avait visité et apprécié le site, entre Porto Rico et Vieques. En 1940, devenu Président et considérant qu'une base aérienne dans les Caraïbes était nécessaire, il avait ordonné la création de la base, qui a ensuite été nommée Roosevelt Roads. Depuis lors et jusqu'en 1957, la base a connu de nombreux changements, étant rouverte sept fois et fermée huit fois.

Les principales installations militaires actuelles sont présentées ci-dessous dans les zooms, Fort Buchanan avec San Juan, Ramey Air Force Base avec celui du nord-ouest et Camp Santiago avec celui du sud,

Vers l’indépendance ?

Il n’aurait pas été impensable que Porto Rico devienne un pays indépendant, avec une population et un niveau de développement largement comparable à celui de ses voisins caraïbes. En 1952 le territoire avait obtenu une autonomie partielle vis-à-vis des États-Unis. En juillet 2000 puis juin 2007, le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU avait demandé aux États-Unis de permettre « d’engager un processus permettant au peuple portoricain d’exercer pleinement son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance » ainsi que la restitution des terres occupées par les bases militaires de Vieques et de Ceiba. Et le 29 avril 2010, la Chambre des représentants des États-Unis avait permis d’engager un processus formel d'autodétermination pour l'île.

Mais cela ne semble pas être le souhait d’une bonne part de ses habitants et c’est le territoire qui s’est le plus avancé vers une intégration complète aux États-Unis. Depuis 1917, les Portoricains ont en effet obtenu la citoyenneté américaine. Le 6 novembre 2012, le gouverneur de Porto Rico avait organisé un référendum demandant aux Portoricains de proroger jusqu'en 2020 le statut actuel d'« État libre associé » et de choisir la forme future de l'administration de l'île au-delà de cette date. La volonté de changer de statut avant 2020 avait alors été approuvée à 53 % des suffrages et la volonté de devenir un État fédérés des États-Unis par 65 % des votes.

En 2017, un référendum non contraignant sur le statut de Porto Rico a eu lieu alors que le territoire, lourdement endetté, subissait une politique d'austérité. Le rattachement aux États-Unis a été choisi par 97 % des votants portoricains, mais le référendum avait été largement boycotté, le taux de participation n’étant que de 22,7 %.

En mai 2020, la gouverneure Wanda Vázquez avait annoncé qu’un référendum serait organisé en novembre 2020, au moment de l’élection présidentielle, pour décider si Porto Rico devait ou non devenir un État des États-Unis. L'accession au statut d'État fédérés a été approuvée par un peu plus de 52 % des votants, pour une participation également légèrement supérieure à 52 %.



 

Zooms d'études

 

1. San Juan une ville et agglomération

Une ville valorisant un site exceptionnel en forte croissance

Située au nord-est de l’ile, la ville et son agglomération bénéficient d’un site portuaire de bonne qualité. Comme le montre l’image, elle s’est en effet développée dans une baie en eau profonde orientée vers le nord, fermée par une longue et étroite presqu’île qui en assure le contrôle et la sécurité et sur laquelle se trouve le vieux noyau historique de San Juan. On y voit nettement le vieux noyau en amande à la trame géométrique, le fort défendant l’entrée de la passe, les quais… A partir de son noyau historique, la ville a connu une croissance urbaine considérable vers le sud, l’est et l’ouest. A partir de ce noyau, la vielle s’est étendue vers l’est (Santurce) et l’ouest, de l’autre côté de la baie (Catano, Palmas) avant de conquérir progressivement une seconde couronne (Bayamon, Rio Piedras) puis de s’étaler toujours plus loin.  

Avec plus du tiers de la population du territoire, San Juan est sans conteste sa capitale économique et aussi un important hub aérien et maritime : son aéroport, Luis Muñoz Marín International Airport et son port, bien visibles sur l’image sont respectivement la plus grande plaque tournante du transport aérien des Caraïbes et le port le plus fréquenté des Caraïbes, le dixième des États-Unis en termes d'activité commerciale et de mouvement de fret.

Fort Buchanan : l’importance des fonctions militaires

De l’autre côté de la baie, Fort Buchanan occupe un terrain de 302 hectares à proximité du port de San Juan et emploie environ 4.000 militaires et civils. Il accueille un certain nombre d’activités, la plupart d’entre elles appartenant à la composante de réserve des forces armées des États-Unis et à la Garde nationale de Porto Rico. Il héberge également un certain nombre d'organisations non-liées au Department of Defense qui fournissent des services aux soldats, à leurs personnes à charge et aux membres de la communauté, et assure également un soutien aux agences du Département de la sécurité intérieure des États-Unis, telles que les douanes et la protection des frontières des États-Unis.

 


San Juan

 

Image prise par le satellite Pleiades 1B le 24 décembre 2019.
Contient des informations Pléiades © CNES 2019, Distribution Airbus DS, tous droits réservés.

 


L'agglomération

 

 


Repères géographiques

 

 


San Juan

 

Image prise par le satellite Pleiades 1B le 24 décembre 2019.
Contient des informations Pléiades © CNES 2019, Distribution Airbus DS, tous droits réservés.

 

 

2. Le nord-ouest de l’île et l’ancienne base de Ramey de l’US Air Force


Cette image couvre l’angle nord-ouest de l’île principale, au nord de la ville de Mayagüez (hors zoom) est la troisième ville de Porto Rico avec une population de près de 90 000 habitants, sur la côte occidentale de l'île.

On distingue bien en haut de l’image l’emprise de l’ancienne base aérienne de Ramey (Ramey Air Force Base) à Aguadilla, sur le site qui, après sa fermeture, est devenu l’aéroport Rafael Hernandez. En 1939, l'US Army Air Corps a fait une étude préliminaire des sites où il serait possible d’installer des bases aériennes à Porto Rico, qui avait conclu que Punta Borinquen (1)  était le meilleur site possible. Borikén, Boriquén ou Borinquen était le nom de l’île dans la langue taíno, celle de ses premiers habitants. Il viendrait du mot « buruquena » qui signifie « crabe », il refléterait leur comportement, similaire à celui des crabes qui habitaient ses côtes de manière stable et pacifique. 

Plus de 1 500 hectares de plantations de canne à sucre avent été achetées achetés pour installer la base Borinquen Army Airfield, rebaptisée Ramey Air Force Base en 1948 avec la création d'une US Air Force indépendante. Ramey AFB a abrité une succession d’escadrilles de reconnaissance et une escadrille de bombardement du Strategic Air Command (SAC) : en raison de la taille et du poids des avions, la piste de Ramey avait une longueur de 3 500 mètres. La fermeture de la base aérienne a commencé en 1971 dans le cadre d'une réduction des escadrilles de bombardement du SAC, elle a été convertie en un aéroport mixte, civil et militaire, où la Garde côtière (U.S. Coast Guard) a repris les activités d'aviation militaire restantes après y avoir transféré les siennes en 1971, à la suite de la fermeture de sa base aérienne navale d'Isla Grande.

Sur le même site avait été installé la U.S. Naval Facility Ramey/Punta Borinquen. Les bons résultats des tests du système de surveillance sous-marine à Eleuthera, aux Bahamas, avaient conduit la Marine, en 1952, à implanter un vaste réseau dans la mer des Caraïbes. Les installations à terre ont été décrits comme soutenant la « recherche océanographique » et reçu le nom générique et ambigu de « Naval Facilities », le but réel – la détection des sous-marins - étant secret. La « Facility » de Ramey a été mise en service en 1954 et lorsque la base de l’Air Force a fermé en 1974, l'installation est devenue la Naval Facility Punta Borinquen, autonome jusqu'à ce qu'elle soit déclassée en 1976.

Beaucoup de retraités militaires ont en outre choisi de s'installer dans la région principalement en raison du terrain de golf de Ramey et des services auxquels ils ont droit à la station aérienne de la Garde côtière.

 


Repères géographiques

 

 


Mayagüez

 

Image prise par le satellite Pleiades 1B le 31 janvier 2020.
Contient des informations Pléiades © CNES 2020, Distribution Airbus DS, tous droits réservés.

 

 

3. Le Sud et Camp Santiago


Le zoom inclut la ville de Ponce, la deuxième de Porto Rico en population après San Juan. Elle avait été fondée en 1692 par Juan Ponce de León y Loayza, le petit-fils du conquistador espagnol Juan Ponce de León. Le hameau d’origine devint village en 1848 et ville à part entière en 1877. Sa croissance a été essentiellement due à ses productions agricoles variées (canne, maïs, café) et au commerce du rhum. À la fin du XIXe siècle, Ponce était même plus peuplée que San Juan.

Son économie a été historiquement basée sur la culture de la canne à sucre, notamment pour les distilleries de rhum qui ont fait la fortune des grandes familles ponceñas du XIXe siècle au milieu du XXe siècle mais elle est en déclin depuis la Seconde Guerre mondiale. Une seule une distillerie a survécu mais la plupart de la production de canne provient d'Haïti et de la République dominicaine.

Ponce est néanmoins dotée du deuxième plus grand port de Porto Rico en cours d'expansion pour porter sa capacité de fret à 1,5 million de conteneurs de vingt pieds (EVP) par an et de l’un des trois aéroports internationaux du territoire, l'aéroport international Mercedita. Une grande installation militaire se situe également à proximité, le Camp Santiago

Un grand camp militaire d’entrainement

Camp Santiago Joint Training Center est une installation de formation militaire de 6 500 hectares, contrôlée par la Garde nationale de Porto Rico située à Salinas.

En 1940, le gouvernement fédéral des États-Unis avait loué ce camp militaire, alors connu sous le nom de Camp Salinas, au gouvernement de Porto Rico et en 1967 le gouvernement américain l’avait alloué à la Garde nationale de Porto Rico. Depuis lors, le camp est passé d'une ville de tentes, avec très peu d'installations permanentes, à plus de 300 bâtiments totalisant environ 65 0000 m²

Le camp Santiago est la principale zone d'entraînement à Porto Rico de l'Armée des États-Unis, de la Garde nationale, de la Réserve de l'Armée des États-Unis et de la Garde nationale aérienne. Il est utilisé pour des exercices annuels d'entraînement sur le terrain chaque été et pour des exercices mensuels tout au long de l'année. Certaines unités de la Garde nationale et de la Réserve de l'Armée des États-Unis continentaux (CONUS) viennent également au Camp Santiago pour leur camp d'entraînement annuel.


 


Zoom 3

 

 


Repères géographiques

 

 

Documents complémentaires

Le réseau des territoires et bases sous contrôle ou souveraineté des États-Unis outre-mer : affirmation et projection de puissance (en lien avec le site Géoconfluence de l’ENS de Lyon)

Système caraïbe

Hervé Théry : États-Unis. Antilles. Les Iles vierges des États-Unis, héritage colonial et destination touristique dans les Caraïbes
/geoimage/les-iles-vierges-des-etats-unis-heritage-colonial-et-destination-touristique-dans-les

Laurent Carroué : Cuba/États-Unis : Guantanamo : une base étasunienne au rôle géostratégique au cœur de la Méditerranée américaine.
 /geoimage/cubaetats-unis-guantanamo-une-base-etatsunienne-au-role-geostrategique-au-coeur-de-la

Système Indo-Pacifique/ Océan indien

Hervé Théry : États-Unis. Océan pacifique. Saipan et les Mariannes du Nord, petites îles et épisodes-clés de la géopolitique mondiale
/geoimage/les-iles-vierges-des-etats-unis-heritage-colonial-et-destination-touristique-dans-les

Hervé Théry : Samoa américaines. L’île de Tutiuila et Pago Pago dans le Pacifique Sud
/geoimage/samoa-americaines-lile-de-tutiuila-et-pago-pago-dans-le-pacifique-sud

Laurent Carroué : Hawaï - L’île d’Oahu et la base aéronavale de Pearl Harbor, un site névralgique pour la puissance étatsunienne en Asie-Pacifique
/geoimage/hawai-lile-doahu-et-la-base-aeronavale-de-pearl-harbor-un-site-geostrategique-pour-la

Laurent Carroué : Guam - Une île du Pacifique au rôle géostratégique majeur pour la puissance étatsunienne
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Laurent Carroué : Océan indien : BIOT - Diego Garcia, une base aéronavale géostratégique pour les États-Unis
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Bases complémentaires hors territoire sous souveraineté des États-Unis

Laurent Carroué : Japon. Okinawa : une île et un archipel au rôle géostratégique pour la projection de la puissance états-unienne en Asie
/geoimage/japon-okinawa-une-ile-et-un-archipel-au-role-geostrategique-pour-la-projection-de-la

D’autres ressources
Dossier États-Unis : espaces de la puissance, espaces en crises. Les territoires ultramarins des États-Unis au cœur de la première ZEE mondiale. Site Géoconfluences, École Normale Supérieure de Lyon
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/etats-unis-espaces-de-la-puissance-espaces-en-crises/articles-scientifiques/territoires-des-etats-unis


Contributeurs

Hervé Théry, directeur de recherche émérite au CNRS-Creda - professeur à l'Université de São Paulo (PPGH-USP)