La ministre a lancé par ailleurs l'idée de la création d'un "Centre européen de recherche sur le changement climatique" pour exploiter toutes les données concernant ce domaine. « Nous devons mener une politique ambitieuse pour l'observation spatiale, seul outil capable de mesurer le changement climatique de manière globale ».
Parmi les pistes que la France proposera à ses partenaires d'explorer tout au long de sa présidence, Valérie Pécresse a par ailleurs appelé à « un programme commun de surveillance de l'espace, gage de sécurité pour tous les habitants de notre continent », et « une Europe décidée à encourager la naissance de nouveaux services, qui uniraient télécommunications, géopositionnement et observation de la Terre ».
En février, le président Nicolas Sarkozy avait plaidé en Guyane en faveur d'une « stratégie spatiale raisonnée et cohérente » de l'Europe, proposant de mettre le centre de Kourou à la disposition d'une politique spatiale européenne.
« Il nous faut encore consolider notre politique spatiale européenne, qui permettra enfin à l'Europe de devenir à part entière la deuxième puissance spatiale au monde », a affirmé la ministre de la Recherche.
A Kourou dès dimanche, 29 pays seront représentés : les 27 de l’Union Européenne, la Suisse et la Norvège, membres de l’ESA, ainsi que des représentants de la Commission européenne.
Source : AFP
Petite visite guidée du Port spatial de l'Europe. Crédits : ESA/CNES/Arianespace.