Initialement programmé dans la nuit du 3 au 4 septembre, le lancement VV24 a d'abord été reporté de 24h en raison de problèmes électriques sur les liaisons au sol - rapidement résolus par les équipes du Centre spatial guyanais.
C'est donc finalement le 4 septembre à 22h50 (heure de Kourou), 5 septembre à 3h50 (heure de Paris), que la dernière fusée Vega de sa génération s'est envolée vers l'espace, emportant sous sa coiffe le satellite Sentinel-2C du programme Copernicus de la Commission européenne. Ce dernier a rejoint sans encombre son orbite, héliosynchrone, à environ 780 km d’altitude.
Exploité par Arianespace, le lanceur Vega clôture ainsi une carrière de 12 ans avec 22 lancements à son actif. Il cède maintenant sa place à la fusée Vega-C dont le retour en vol est prévu d’ici la fin de l’année 2024 au Centre spatial guyanais.
Revoir le lancement
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VV24 en replay
La rediffusion du décollage est disponible sur la chaîne YouTube d'Arianespace.
Zoom sur le passager, Sentinel-2C
Composante optique du programme Copernicus, la mission Sentinel-2 fournit des clichés de l’ensemble de notre planète et ce, tous les 5 jours.
Sentinel-2C et Sentinel-2D visent à remplacer le binôme formé par les satellites Sentinel-2A et Sentinel-2 B en orbite depuis 2015 et 2017.
Leurs objectifs : assurer le suivi à haute résolution de toutes les terres émergées avec une haute fréquence d’observations, pour analyser l'évolution de la végétation, l'occupation des sols ou encore les impacts du réchauffement climatique.
Copernicus est le programme spatial d'observation de la Terre de l'Union européenne. Il est coordonné et géré par la Commission européenne et mis en oeuvre en partenariat avec les États membres, l'ESA, EUMETSAT, le Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), les agences de l'UE et Mercator Océan.
Pour mener à bien ses objectifs, le programme s'appuie sur une constellation de satellites dédiée, les missions Sentinel (radar, optique, altimétrie, composition de l’atmosphère), ainsi que sur les missions contributrices (provenant des infrastructures nationales, européennes et internationales). C’est ainsi que la France participe en mettant à la disposition de Copernicus plusieurs satellites comme Spot, Jason et Pléiades. Aux côtés des moyens spatiaux s’ajoutent des données in situ fournies par les pays membres et un segment sol permettant l’acquisition, le traitement et la distribution des données.
L'imagerie optique : pourquoi, comment ?
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