Publié le 04 novembre 2025

Succès de la troisième mission commerciale d’Ariane 6 : Sentinel–1D est en orbite

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Le 4 novembre 2025, le lanceur européen Ariane 6 a décollé pour la quatrième fois depuis le Centre spatial guyanais. A bord, le satellite Sentinel-1D a été mis en orbite comme prévu.

© 2025 ESA-CNES-ARIANESPACE-ArianeGroup / Optique vidéo du CSG - P PIRON.

Le 4 novembre 2025, à 18h03 heure locale (22h03 CET, 21h03 UTC), Ariane 6, opérée par Arianespace, a parfaitement réussi son quatrième vol depuis le Centre spatial guyanais (CSG), port spatial de l’Europe, en mettant en orbite héliosynchrone SSO à 693 km d’altitude le satellite d’observation de la Terre du programme Copernicus Sentinel–1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA). Ce lancement est le cinquième de 2025 depuis le CSG et la quatrième mission pour Ariane 6. VA265 est le troisième vol commercial d’Ariane 6. 

Le satellite Sentinel–1D fait partie de Copernicus, la composante d'observation de la Terre du Programme spatial de l'Union européenne. Sentinel–1D emporte un instrument d’une technologie radar avancée qui fournira des images de la surface de la Terre de jour comme de nuit et par tous les temps. Il livrera des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l'évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, il détectera les inondations, les glissements de terrain, les déforestations, les déversements d'hydrocarbure, et bien d'autres applications. 

Copernicus est géré et financé par l'Union européenne avec une contribution partielle de l'ESA. Quotidiennement, les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens du monde entier bénéficient de ce système, qui est le plus performant au monde à fournir des données et services d'observation de la Terre de façon permanente, indépendante et fiable.

Ariane 6 est le lanceur européen conçu pour mettre en orbite des charges utiles lourdes. Modulaire et polyvalent, il succède à Ariane 5, afin de garantir à l’Europe un accès autonome à l’espace. 

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