Mercredi 19 novembre, à l’occasion du Salon des maires et dans le cadre d’un événement coordonné par le CGDD (Commissariat général au développement durable) du ministère de la Transition écologique, le CNES a rappelé son engagement en faveur des politiques publiques et de l’aménagement des territoires. Durant l’événement, le CNES a renforcé sa collaboration avec le Cerema, déjà largement expert des usages du spatial, pour porter de façon encore plus pertinente les usages du spatial au service des enjeux sociétaux et environnementaux auxquels font face les territoires. L’agence spatiale française s’est également engagée auprès de Voies navigables de France - VNF pour valoriser la donnée spatiale au service d’enjeux hydrauliques et de l’adaptation du réseau fluvial au changement climatique. 

La signature de ce jour entre le CNES et le Cerema vient structurer des activités communes déjà existantes et en catalyser de nouvelles. L’enjeu est de développer l’usage de la donnée satellitaire dans les besoins métiers (mobilités, îlots de chaleur, végétalisation, etc) suscités par l’action publique et de promouvoir les outils et données issus des technologies spatiales auprès des autorités. Cette convention vient également faciliter l’implication du Cerema dans le Space for Climate Observatory.

L’officialisation d’une nouvelle collaboration entre le CNES et VNF va permettre au partenaire de mieux s’appuyer sur la donnée spatiale pour la maîtrise de la gestion hydraulique et l’adaptation du réseau fluvial au changement climatique. Le CNES mettra également ses solutions à la disposition de l’amélioration de la connaissance du patrimoine fluvial, de la maîtrise d’ouvrage des opérations fluviales, de l’exploitation du réseau fluvial et de sa gestion, ainsi que de la préservation du milieu naturel et des écosystèmes.

Le Salon des Maires a également été l’occasion de rappeler l’engagement conjoint du CNES et de l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière), toujours avec pour objectif premier d’exploiter la donnée spatiale au service des territoires et des politiques publiques. La complémentarité entre les deux organismes est forte. Acteur souverain de la donnée géographique, l’IGN apporte une dimension très opérationnelle facilitant ainsi le passage à l’échelle de l’usage des données spatiales, notamment dans le domaine de l’observation de la Terre. Illustration majeure de cette construction coordonnée : le comité des commanditaires de couvertures aériennes et spatiales. Ce comité, qui vise à fédérer en mutualisant les besoins et les capacités en imagerie, a été initié par l’IGN et le CNES en octobre 2024. Il a émergé autour de représentants de l’État et des régions les plus actives en la matière, et s’élargit progressivement.