Gagner du temps

« C’est la route la plus rapide pour rallier le port de destination d’un navire en fonction de l’heure de départ estimée, de la vitesse du bateau par temps calme et du port de départ. » explique Marion Sutton, ingénieur projet à CLS.
La route profite des courants océaniques en temps réel et tient compte de la distance supplémentaire qu’elle représente. « C’est le meilleur compromis entre courants favorables et distance. » constate Marion Sutton.
Comment réaliser cette prouesse? CLS se sert des données en temps réel sur les courants de surface calculées par les missions satellite Topex-Poseidon, Jason 1 et Jason 2 (produit CLS Surcouf) ou de données prévisionnelles modélisées (Mercator Océan).
« Nous somme ainsi en mesure de recommander des routes optimales aux capitaines » s’enthousiasme Marion Sutton. Une aubaine pour les propriétaires de flotte, les gestionnaires et les affréteurs qui s’ils le souhaitent pourront gagner du temps, réduire leur consommation et donc les coûts de carburant.
Phase 2 en janvier

Une nouvelle fois cofinancée par le CNES, la phase 2 du projet « Ocean & Weather Routing » devrait débuter en janvier 2009 et durer 1 an avec 6 mois de tests. Un avenir fleurissant se dessine pour le programme qui, s’il venait à être adopté à grande échelle, pourrait aussi réduire de manière significative l’impact environnemental des activités de l’industrie maritime.
Voir aussi
Actualités antérieures
- Le CNES embarqué dans le Vendée Globe (avec CLS fournisseur officiel des données spatiales) - actualité du 7 novembre 2008.