10 mars 2008
Le 7 mars, la Revue d'Aptitude du Lanceur organisée par Arianespace avait donné son feu vert pour le transfert du lanceur sur la zone de lancement et le décollage 2 jours plus tard. Ariane 5 s’est élevée dans le ciel de Guyane pile à l’heure prévue. En raison du profil très particulier de la mission, aucun retard n'était possible alors que la fenêtre de tir, débutée le 27 février, se terminait ce 9 mars…
« Avec 19,4 t de charge utile à placer sur une orbite basse très inclinée par rapport à l’équateur, le lancement de l’ATV Jules Verne était pour Ariane 5 une mission au profil totalement inédit. […] Cette grande première a nécessité la mobilisation de l’ensemble de l'expertise de la Direction des Lanceurs du CNES », a précisé Yannick d’Escatha, président du CNES, adressant ses félicitations à l’ensemble des équipes impliquées.
« Avec 19,4 t de charge utile à placer sur une orbite basse très inclinée par rapport à l’équateur, le lancement de l’ATV Jules Verne était pour Ariane 5 une mission au profil totalement inédit. […] Cette grande première a nécessité la mobilisation de l’ensemble de l'expertise de la Direction des Lanceurs du CNES », a précisé Yannick d’Escatha, président du CNES, adressant ses félicitations à l’ensemble des équipes impliquées.
Un lancement parfait
Et c’est sous un ciel nuageux mais sans vent ni risque d'orage que l’ATV a commencé son voyage, déroulant parfaitement un plan de vol inédit.

Placé sur l’orbite visée, le vaisseau est alors passé sous contrôle du centre de contrôle ATV-CC à Toulouse, qui a pu confirmer qu’il répondait nominalement.
Le début de 3 semaines de croisière
Réglé comme une horloge, l’ATV a doucement déployé ses 4 panneaux solaires, repéré ses étoiles de référence à l'aide de ses capteurs stellaires et activé ses récepteurs GPS.
Seule petite frayeur : le calculateur de bord de l’ATV a détecté une légère différence de pression entre le carburant et le comburant qui alimentent la propulsion. Un basculement sur la 2ème de ces 4 chaînes a donc eu lieu, comme prévu par la procédure.
A l’heure actuelle, les équipes du centre de contrôle de Toulouse et celles d’EADS Astrium aux Mureaux, analysent avec soin les données transmises par le véhicule et prennent en compte les éventuels impacts de cette anomalie sur le planning.
Prochaine étape : valider les systèmes de secours. Une 1ere approche de l'ISS est prévue le 29 mars, à 3 500 m, suivie d’une 2de le 31 mars à quelques dizaines de m seulement de la station. L'amarrage final, lui, est prévu le 4 avril. L'ATV Jules Verne deviendra alors partie intégrante de la station, à laquelle il restera solidaire durant 6 mois.
A l’heure actuelle, les équipes du centre de contrôle de Toulouse et celles d’EADS Astrium aux Mureaux, analysent avec soin les données transmises par le véhicule et prennent en compte les éventuels impacts de cette anomalie sur le planning.
Prochaine étape : valider les systèmes de secours. Une 1ere approche de l'ISS est prévue le 29 mars, à 3 500 m, suivie d’une 2de le 31 mars à quelques dizaines de m seulement de la station. L'amarrage final, lui, est prévu le 4 avril. L'ATV Jules Verne deviendra alors partie intégrante de la station, à laquelle il restera solidaire durant 6 mois.
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