1er décembre 2006

Arrivé le 15 novembre 2006 au Cosmodrome de Baïkonour, Corot a aussitôt été transféré dans le bâtiment d’intégration et d’essai MIK 112, qu’il ne quittera que peu de temps avant le lancement.
Il y a subi une série de tests fonctionnels en salle blanche afin de vérifier qu’il n’avait pas souffert du voyage.
Il faut dire qu’il avait bénéficié pour son transport d’un conteneur pressurisé de 15 t à vide particulièrement confortable, le Spacebus 4000, de la filière Télécom d’Alcatel Alenia Space. Ce conteneur était largement surdimensionné en largeur, mais ce choix s’imposait dans la mesure où Corot, équipé d’un très long pare-soleil, mesure plus de 4 m de long.
Un long arrêt aux stands…
Le remplissage d’ergol s’est achevé mercredi 29 novembre après 9 jours d’opérations. Non pas que Corot emporte d’immenses quantités de carburant (40 l d’hydrazine seulement), mais comme l’explique Laurent Boisnard, responsable système de la mission, « l’hydrazine est un poison violent, il faut donc sécuriser scrupuleusement les abords lors du remplissage, et porter une attention toute particulière à l’étanchéité des fûts et des lignes d’approvisionnement. »

Corot prépare l’avenir de la coopération Franco-Russe
Concrètement, si le lancement ne peut avoir lieu le 21 décembre, il sera reporté au lendemain à la même heure moins 3 min 56 s. Cette poignée de secondes correspond à la durée du décalage entre jour sidéral (le temps qu’il faut pour que le cosmodrome de Baïkonour se retrouve dans la même position par rapport aux étoiles) et jour solaire (le temps qu’il faut pour faire un tour complet par rapport au Soleil).

Le tir de Corot inaugurera l’utilisation dans l’espace d’un nouveau moteur de troisième étage, le RD 0124 à flux intégré, qui a subi une très complète campagne de qualification au sol.
Tout sur la mission Corot
Spécial Corot
Site réalisé à l'occasion du lancement
Site réalisé à l'occasion du lancement