6 Août 2003

La correction d'une trajectoire

Satellites, sondes et véhicules habités sont suivis en permanence afin de pouvoir déterminer leur trajectoire exacte. Lorsque les écarts deviennent trop importants par rapport à l’orbite nominale, ils reçoivent les ordres de correction nécessaires.

Au sol, des services spécialisés dialoguent par ondes radio avec le satellite au moyen de grandes antennes appelées stations de poursuite. Leur mission commence dès la séparation du satellite avec le lanceur – au cours de la mise à poste – et se poursuit tout au long de l’exploitation – durant le maintien à poste. Leur tâche essentielle consiste à localiser l’objet à partir de différentes mesures, prévoir sa trajectoire, déterminer les opérations nécessaires et lui communiquer les ordres de manœuvres.

Les instruments et antennes du satellite doivent avoir une orientation précise, obtenue par rotation de sa plate-forme. Son attitude étant impossible à évaluer depuis le sol, il est équipé de capteurs capables de mesurer sa position par rapport au Soleil, aux étoiles ou à un point de la Terre.

Beaucoup de corrections de trajectoires se font grâce aux moyens de propulsions, souvent chimiques, des satellites. Les manœuvres les plus importantes comme la circularisation d’orbite utilisent des moteurs puissants, comme les moteurs d'apogée ; les manœuvres plus faibles de mise à poste fine ou de maintien à poste utilisent des moteurs plus petits.
La consommation en ergols nécessaires à ces opérations est un facteur déterminant dans la durée de vie du satellite : lorsqu’il n’a plus d‘ergols, il devient incontrôlable et donc inutilisable.
De nouveaux moyens comme la propulsion ionique et la propulsion plasmique sont donc de plus en plus fréquents.

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