2 Novembre 2005

Mise à poste de Syracuse 3A réussie avec succès

Les équipes du CNES à Toulouse viennent de réussir la délicate manœuvre de mise à poste du satellite de télécommunications militaires Syracuse 3A. Ce satellite a été lancé par Ariane 5 GS dans la nuit du 13 au 14 octobre 2005 pour le compte du ministère de la Défense.
2 novembre 2005

Une spécialité du CNES

Lors du lancement, Ariane a placé Syracuse 3A sur une orbite de transfert géostationnaire.

L’opération de mise à poste consiste à guider le satellite de cette orbite jusqu’à son orbite définitive, soit une orbite géostationnaire équatoriale située à 36 000 km d’altitude.

Fort de 57 succès dans les opérations de mises à poste, dont plus de 40 sur des satellites géostationnaires, le CNES a pris en charge la mise à poste de Syracuse 3A pour le compte d’Alcatel Alenia Space, maître d’œuvre du satellite.
Ces opérations sont néanmoins réalisées dans le cadre d'une équipe conjointe CNES-Alcatel Alenia Space.

Cette manoeuvre, d’une durée de 10 jours à compter du lancement, est particulièrement délicate.
Elle conditionne la vie future et le bon fonctionnement du satellite.
Elle doit être la plus courte possible et d’une consommation en ergols minime, afin de maximiser la durée de vie opérationnelle du satellite.

Une opération délicate

Le CNES a pris en charge Syracuse 3A dès sa séparation d’Ariane, à la suite du lancement.
La mise à poste s’est effectuée en 3 manœuvres, toutes situées à l’apogée de l’orbite de transfert car elle est déjà à l’altitude géostationnaire.

Le moteur d’apogée du satellite a été activé à des moments très précis afin de remonter l’altitude du périgée à l’altitude géostationnaire tout en corrigeant l’inclinaison de l’orbite.
Une fois amené sur son orbite définitive, Syracuse 3A a été mis en configuration pour débuter son activité, le moteur d’apogée isolé et les panneaux solaires totalement déployés.

La mise à poste ayant été menée avec succès, Syracuse 3A est désormais opérationnel.

Il fonctionnera au minimum pendant 12 ans.
Il sera rejoint l’année prochaine par le satellite Syracuse 3B.
La France disposera ainsi d’un système complet de télécommunications spatiales militaires de nouvelle génération.

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