28 Juin 2005

Les coulisses du lâcher d’un ballon stratosphérique ouvert

Aire-sur-L’Adour est l’une des 2 bases de lancement gérées par le CNES sur le sol français. Quelques jours avant le jour J, les expérimentateurs prennent position sur le site du lancement pour préparer la nacelle contenant tous les instruments scientifiques. Le jour J commence par un briefing météo. Si les conditions sont favorables au lâcher, les « lanceurs » du CNES déploient sur le sol ce qu’on appelle la chaîne de vol. Celle-ci est en général constituée de la nacelle et des instruments scientifiques, mais également d’un réflecteur radar, de parachutes, pour l’atterrissage du ballon au retour, et d’un petit ballon auxiliaire pour soulever la nacelle dans l’attente de son envol.

Une heure après, le ballon porteur, environ 50 fois plus volumineux que le ballon auxiliaire, est déplié et le gonflage commence. Moins de 2 h après que le lâché du ballon, il peut déjà se trouver à 30 km d'altitude.

Programmé pour une expérimentation scientifique de quelques heures seulement, la descente du ballon est ensuite télécommandée depuis le sol.

Il reste à faire atterrir la nacelle sous parachutes dans une région propice à un atterrissage à la fois sans danger et sans casse, afin de récupérer le coûteux matériel scientifique.

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