29 Mai 2013

1er SpaceUp Paris : un Kick-off Ariane 6 réussi !

Le 24 mai 2013, une nuée de papillons envahissait le hall du CNES de Paris Daumesnil. Ils portaient des sacs à dos, échangeaient en Anglais, provenaient de plus de 20 pays différents et butinaient une même passion, l’espace.

Un SpaceUp ? Une non-conférence

« J’ai besoin de chair humaine en face de moi. » Grégoire, 24 ans, stagiaire de l’ENAC, l'Ecole nationale de l'aviation civile, n’est pas un vampire. C’est l’un des 7 organisateurs du SpaceUp Paris, prêt à consacrer une grande partie de son temps libre à l’organisation d’une rencontre éphémère. Pourvu qu’il voie, pourvu qu’il touche, pourvu qu’il échange de vive voix avec ses correspondants. Ces nouveaux modes d'échange que sont les blogs, Facebook, Twitter, Google+ n’auraient donc pour finalité que d’échapper au virtuel ?

Ils étaient plus de 80, en majorité des trentenaires, hommes et femmes à parts quasi égales, venus participer au « Kick-off Ariane 6 » organisé en avant-première par le CNES. Le week-end, ils ont été 150 à se retrouver autour d’un SpaceUp au siège de l'ESA, à Paris. Dimanche soir, la nuée de papillons s’est envolée avec la même volatilité qu’elle était arrivée.

Mais qu’est-ce qu’un SpaceUp ? C’est une rencontre informelle, organisée par une équipe de fans d’espace. Ils arrivent avec de l’enthousiasme plein la tête, retrouvent ou découvrent leurs correspondants aux noms de code mystérieux. Pendant 2 jours, au cours de rendez-vous fixés par post-its interposés, dans une atmosphère faite de spontanéité et d’improvisation, ils écoutent, ils parlent. Rien d’une conférence mais plutôt, comme le dit Thomas, une « non-conférence », un évènement générateur d’échanges.

Une soirée Ariane

Au préalable de ces 2 journées, le CNES avait organisé une soirée d’accueil et réuni une petite dizaine d’ingénieurs répartis autour de 5 pôles traitant d’Ariane 6, de la filière Ariane, des métiers de la Direction des lanceurs.

Toutes les 20 min, malgré le flot continu de questions, les ingénieurs passaient à la table suivante où un nouveau public les attendait. Les participants sont gérants de petites sociétés comme Alex, venu de Grande-Bretagne étoffer son réseau, d’autres ingénieurs dans des organismes de recherche comme Xavier, sociologues comme Claudia venue d’Allemagne, journalistes comme Brigitte, ou contrôleur de projet à l’ESA comme Julio l’Argentin.

« La force des média sociaux, c’est de permettre les rencontres. » C’est l’avis de Remco, le Néerlandais, le rire toujours en embuscade. De l’utilisation des nouvelles technologies pour le plaisir de l’intelligence et du savoir.

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