14 Mars 2011

L’impact du tsunami sur le Japon

L’impact du tsunami du 11 mars 2011 sur le nord-est du Japon se révèle dans toute son étendue sur cette carte établie à partir d’une image prise au lendemain de la catastrophe par le satellite SPOT 5 du CNES.

Couvrant la région côtière qui va de Fukushima à Ishinomaki, les carrés rouges y signalent les agglomérations très endommagées par le tsunami, et le trait jaune marque le point le plus extrême de submersion par les eaux. Le trait de côte normal est matérialisé par la ligne bleue.

On constate ainsi que par endroits, l’eau s’est engouffrée jusqu’à 5 km à l’intérieur des terres, en particulier dans la région de Sendai (cercle du haut) ainsi que plus au nord, entre Higashimatsushima et Ishinomaki.

Au total, le SERTIT (Service Régional de Traitement d’Image et de Télédétection) de Strasbourg, chargé par le CNES d’assurer la cartographie rapide des dégâts à destination des services de protection civile, a détecté 441 quartiers ou zones urbaines sévèrement endommagés ou détruits sur une longueur de 200 km de côte.

C’est moins d'une heure après les premières secousses, à 7h35 heure de Paris, que la Charte Internationale Espace et Catastrophes Majeures était déclenchée par l’agence spatiale japonaise (JAXA).

Avant même la réception de la requête officielle, le CNES avait demandé à Spot image de programmer en urgence des acquisitions Spot 5 avec une résolution de 2,5m sur la zone touchée, puis s’est coordonné avec le Chef de Projet nommé par la JAXA à 10h55.

Le plan d’acquisition a été défini en fin de matinée, optimisé pour intégrer la préfecture de Fukushima (centrales nucléaires et barrage), et complété par un autre plan afin de couvrir la zone de Kamaishi qui comporte de nombreuses villes côtières et où est installée une autre centrale nucléaire.


Pour en savoir plus sur la charte Espace et Catastrophes majeures et le tsunami au Japon :